mercredi 30 décembre 2009

jeudi 10 décembre 2009

Des jeunes d’un type nouveau


Pour être encore minoritaires, les jeunes dont nous parlons, dans la présente chronique du jour, ne sont pas moins bien présents dans notre société. Comme qui dirait, dans le petit français de la Côte d’Ivoire, « Il y a jeunes dans jeunes ». Avec ces jeunes d’un type nouveau, nous ne sommes pas loin d’affirmer que nous sommes à la veille d’une révolution. C’est connu, le neuf naît presque toujours en silence, dans les replis brouillons et bruyants de l’ancien. Il faut y avoir la promesse d’un bouleversement de fond dans nos manières de penser, d’être et de nous comporter. Les principaux acteurs de ce changement, pour être plus précis, sont des jeunes gens et des jeunes filles béninois. Ils ont, pour la plupart, fait des études supérieures. Ceci à la suite d’un cursus régulier sanctionné par des diplômes tout aussi réguliers.
Qu’est-ce qui caractérise ces jeunes et qui détermine à les projeter d’emblée comme des forces d’avenir, des forces d’un changement d’où pourrait émerger le visage altier et plein d’assurance d’un Bénin nouveau ? Nous avons le privilège, chaque jour, de croiser des jeunes. Ils nous font l’honneur de venir nous soumettre leurs projets et leurs rêves. Ils nous font l’amitié de venir recueillir notre avis et nos conseils sur ce qu’ils comptent entreprendre, sur les difficultés qu’ils rencontrent dans ce qu’ils entreprennent.

De cette proximité avec des jeunes, écoutant leur passion, entendant leurs non-dits, décryptant leurs attentes, nous avons très clairement perçu des signes qui ne trompent pas. Des signes d’un changement qui prend progressivement corps et forme. C’est la preuve que quelque chose bouge au niveau de la couche juvénile de notre pays. Il faut y voir un démenti formel et cinglant opposé à un jugement plutôt court et sur la foi duquel on a tôt fait de conclure que tous nos jeunes sont des chiens perdus sans collier.

D’abord, le changement qui pointe à l’horizon est à lire dans l’attitude de rupture qu’affichent de plus en plus ces jeunes par rapport à une certaine manière d’être Béninois, par rapport à une certaine manière de vivre certaines réalités béninoises. Ces jeunes ont réussi, par exemple, à briser, en leur esprit, le mythe de l’Etat providence à l’ombre duquel s’était réalisée et s’était accomplie la génération de leurs pères et grands-pères.

En cela, la Fonction publique et le statut d’agent permanent de l’Etat ne constituent point le fin mot de leur quête. Ils n’attendent plus de se laisser couler dans un moule préétabli. Ils ne veulent plus entrevoir une carrière prédéterminée devant déboucher sur une retraite administrative programmée. De manière plus fondamentale, c’est contre le salaire qu’ils s’insurgent. Refus donc de se présenter au guichet de la vie, une fois par mois, pour un traitement tarifé et plafonné. Ils souhaitent se trouver en situation d’attester que Dieu a créé un monde d’abondance, un monde dans lequel personne ne doit se sentir condamner à boire petit dans un petit verre. Sous la menace de la pénurie. Sous le règne de la nécessité.

Ensuite, ces jeunes ne veulent plus forcément s’illustrer, professionnellement parlant, dans les seuls domaines de leur compétence. Ils s’obligent à se situer à un carrefour d’opportunités qu’ils sont prêts à saisir. Quitte, pour y parvenir, à s’astreindre à une formation complémentaire dans un nouveau champ du savoir. Quitte à s’imposer la discipline d’être des « mutants » permanents acquis à l’idée d’apprendre à apprendre et à entreprendre. Aussi savent-ils se remettre en cause, à saison régulière, face aux mutations qui affectent le monde contemporain. Saviez-vous, par exemple, que la plupart de ces jeunes qui parlent déjà anglais e mettent à apprendre le chinois.

Cette propension à l’éclectisme que développent ces jeunes, un esprit éclectique étant celui-là qui n’a pas de goût exclusif et ne se limite pas à une seule chose, porte et traduit une première qualité. Il s’agit de la capacité d’adaptation à toutes les situations, à toutes les circonstances. La deuxième qualité, c’est la capacité à faire face à toutes les éventualités, à toutes les situations, avec la volonté farouche de ne jamais laisser le dernier mot aux autres ou aux circonstances extérieures. Il faut y voir, à la fois force de caractère et force de résistance de ces jeunes.

Enfin, le changement qui pointe à l’horizon se trouve dans le fait que ces jeunes sont des rêveurs positifs, porteurs, autant qu’ils sont, de projets. Ils les conçoivent souvent moins pour eux-mêmes que pour le service des autres, et pour un Bénin meilleur. Et ils accompagnent leur démarche d’un sens morale et éthique qui doit avoir valeur de leçon de vie pour nombre de leurs aînés. Il n’y a pas de place, dans leurs projets, pour une quelconque fuite solitaire, une quelconque jouissance égoïste. Ces jeunes, en effet, s’assument en assumant le Bénin tout entier. Ces jeunes sont habités de l’espoir têtu qu’en semant du neuf, ils moissonneront, à coup sûr, un Bénin nouveau, un Bénin neuf. Pour tout dire, ils vivront leur rêve. C’est tout simplement beau, n’est-ce pas ?

Jérôme Carlos
La chronique du jour du 10 décembre 2009

http://chronique.blesshnet.com/index.php?p=997&more=1&c=1&tb=1&pb=1#more997

vendredi 4 décembre 2009

Situation sociopolitique délétère:Les choses se compliquent pour le chef de l’Etat


Depuis plusieurs mois, l’administration publique est paralysée. Tous les travailleurs sont en grève, réclamant des droits dont le gouvernement veut injustement les priver. C’est dans ce contexte que le chef de l’Etat Boni Yayi a entamé une tournée depuis le 30 novembre dernier. Au regard des premières conclusions de ce périple, plusieurs appréhensions sont à évoquer.

Par Jacques SEGLA

Les négociations avec les instances de Bretton Woods ont abouti à des accords de prêt d’environ 52 milliards de F.CFA. Le Bénin devrait s’en réjouir. Seulement, le prêt est assorti d’un certain nombre de conditions. La principale est de convenir d’une trêve sociale qui permettrait aux travailleurs de vaquer normalement à leurs occupations professionnelles. Une nation au travail est la condition sine quanon pour les accords de prêt avec les partenaires techniques financiers. C’est dire que cet accord avec les partenaires techniques financiers intervient à un moment crucial de crise. Ce mardi, toutes les centrales syndicales se sont entendues pour s’insurger contre les défalcations opérées sur les salaires de novembre 2009 pour fait de grève, il ne faut pas penser que les interventions des bailleurs de fonds est la panacée pour l’exécution du budget de plus d’1 milliard 200. Ceux qui ont dit que l’assistance financière est un moyen de recolonisation n’ont pas tort. Il y a longtemps que le chef de l’Etat avait montré ses limites en jouant la carte de l’usure. La démarche n’a pas prospéré. Les travailleurs sont aujourd’hui sur pied de guerre. Ils sont résolus à en découdre avec le gouvernement. Tout est maintenant question de dialogue social sincère. Ironie du sort, c’est à ce moment que le fond monétaire international exige une trêve sociale. Le chef de l’Etat doit donc éviter les crises qui devraient saboter la cohésion nationale. Le Bénin a besoin de tous ses fils pour construire la nation commune. C’est donc l’occasion ou jamais de s’entendre sur l’essentiel, pour éviter de gaspiller des énergies précieuses. Boni Yayi est le premier à être interpellé. Mais visiblement les choses se compliquent. Puisque des mouvements de grève sont inscrits à l’horizon de décembre 2009 où le budget exercice 2010 est en étude au parlement, et que les bailleurs de fonds appellent à une trêve sociale difficilement négociable.

Aller au-delà du slogan ‘’consensus’’

Tout le monde parle de consensus autour de la Lépi. Mouvance et opposition, tout comme Fors-LEPI, ont adopté le concept. Plus qu’un slogan, le mot est devenu un refrain dans les discours qui justifient toutes les initiatives politiques de ces dernières heures. Les ministres de la république sont déployés sur le terrain, à la conquête de ce large consensus souhaité par tous les acteurs politiques de notre pays. Seulement, le jeu frise une hypocrisie à peine voilée. Pendant qu’on appelle au consensus, on suggère un plan B ici, ou une amélioration de ce qui se faisait avant pour éviter d’être pris au dépourvu au cas où la réalisation de la Lépi ne serait plus possible. Les plus sceptiques proposent de faire simplement comme avant, un peu comme s’ils refusaient la transparence et la réduction sensible du coût des élections dans notre pays. C’est dire que tous ceux qui parlent de consensus ne sont pas forcément acquis au principe. C’est en cela que le débat paraît ridicule. Tout porte à croire que les acteurs politiques se jouent de la patience et du sens de compréhension du peuple béninois qui refuse par essence la guerre, malgré les appels de pied de certains oiseaux de mauvaise augure. Mais il ne faut pas abuser de cette patience qui naturellement a des limites. Le peuple béninois ne peut plus se satisfaire de simple discours. C’est sur le terrain de l’action que les Béninois veulent maintenant juger ceux qui sont au devant de l’actualité nationale. Consensus autour de la Lépi, l’idée doit maintenant être la sœur jumelle de l’action pour accrocher l’opinion. Sinon, tous les discours ne seront que de simples verbiages. Il faut donc aller au-delà du refrain ‘’consensus’’.

Par Jacques SEGLA

Publié le 04 décembre 2009 – La Nouvelle Génération

http://nouvellegeneration.info/index.php/2009/12/04/situation-sociopolitique-deletereles-choses-se-compliquent-pour-le-chef-de-l’etat/

Tabaski | Les fidèles musulmans de Djougou ont déserté la place Idi pour protester contre les éloges au chef de l’Etat

Les fidèles musulmans de Djougou ont déserté la place Idi pour protester contre les éloges du chef de l’Etat et de sa femme Chantal Yayi, faites par l’imam Alpha Idrissou Yaya, leur guide spirituel, lors de la prière de l’Aïd El Kébir. Après l’exécution des deux rakats ponctués de ‘’Allah houakbar’’, l’Imam prit place sur le perchoir et sous le regard concentré des fidèles, commenca à faire sa prêche. D’abord il a rendu grâce à Allah pour sa bonté à l’égard des fidèles. Prière également pour le chef de l’Etat Boni Yayi et sa femme présente sur les lieux. C’est justement cette prière qui a provoqué la dispersion dans les rangées constituées par les fidèles qui ont abandonné plutôt que prévu la place Idi. Ils trouvent en effet incommode que leur guide spirituel verse dans le politique en faisant l’éloge du président de la république et de sa femme. Pour sa part, Chantal Yayi qui s’est rendue sur la place accompagnée de l’imam, a laissé entendre qu’elle est venue à Djougou sur invitation des femmes de la Donga. Les fidèles, venus nombreux et parés de leurs plus beaux habits, étaient allés rendre grâce à Allah sur cette place centrale située dans le 3ème arrondissement. Etaient de la partie le roi Kpétoni Koda VI, le maire Michaël Bassabi Djara, le conseiller spécial du chef de l’Etat à la culture, Soumanou Toléba et le directeur général de la Sobémap, Alassane Djimba. Pour le maire Michaël Bassabi Djara, c’est un honneur pour la commune de recevoir la première Dame en cette circonstance. De mémoire d’homme, c’est pour la première fois qu’une première Dame se joint à la prière de l’Aid à Djougou, a dit le maire. La fête de cette année coïncide avec la prière traditionnelle de vendredi. Pour la 1ère fois depuis près d’une vingtaine d’année, les adeptes de l’islam se sont sentis plus que comblés. L’imam a tout de même procédé à l’immolation du bélier. Juste après, le geste a été répété dans les foyers. A noter que les musulmans peuvent toujours immoler une bête 48 h après cette célébration officielle.

ABP/SMS/GT/BTM

http://www.24haubenin.com/spip.php?article1831&var_recherche=djougou

jeudi 3 décembre 2009

Au nom du consensus | Chronique de Sulpice O. Gbaguidi | Fraternité

Le monde politique bouge sous l’effet de la polémique sur la Liste électorale permanente informatisée (Lépi). Il braille et croit dégauchir la planche de ses ambitions pour la gestion du scrutin de 2011. La Lépi déchaîne les passions et approvisionne les querelles politiques. On reprend en chœur le refrain en vogue du consensus pour s’adapter à la polémique. Consensus, consensus… la doctrine du consensus séduit la nation. La littérature sur la Lépi en fait son principe directeur. Les orateurs en font leur leitmotiv.

L’élastique polémique sur la Lépi répand ses premières retombées politiques. Elle inaugure le récital de la coalition Tchané. Et c’est justement le label " consensus " qui fait saliver le très bouillant tchanéiste Wallys Zoumarou qui est monté au créneau au nom des partisans du successeur de Boni Yayi à la présidence de la Banque ouest africaine de développement (Boad). Le consensus, voilà la position des Hommes de Bio Tchané. C’était déjà celle du président Boni Yayi. Au nom de l’Union fait la nation (Un), Me Adrien Houngbédji a lui aussi joué la mélodie du consensus. La polémique sur la Lépi trouve son paradoxe dans cette volonté de consensus partagée par tous. " Le large consensus " de Yayi, " la bonne Lépi consensuelle " de Houngbédji et UN et la " réalisation consensuelle " de Zoumarou soignent la rhétorique de la Lépi sans y apporter un grain de pragmatisme. Le souci du consensus semble se réduire à l’état de souci pur sans un réel progrès. A quand maintenant la concrétisation de ce consensus derrière lequel on se réfugie ? Le temps joue contre la commission de supervision de la Lépi (Cps) et le risque de bâclage est énorme.

2011, même embaumée aux effluves de bonnes intentions n’est pas vernie par une bonne volonté des politiciens. Les calculs politico- électoraux infectent les désirs. La Lépi en reçoit les coups les plus saignants. En devenant une exigence dans la négociation du virage de 2011, la transparence prend sa revanche sur une supposée tradition de fraude bénie dans les chapelles politiques. La bataille de la Lépi relève d’une nécessité que justifient les enjeux de 2011. L’heureuse proclamation solennelle du consensus doit bénéficier d’actions conséquentes que peut suggérer la libération des pesanteurs politiques.

Les séquences politiques de la guéguerre autour de la Lépi vont éclairer l’opinion et entretenir le baromètre. La réponse de Houngbédji à la gestion du processus de la réalisation de la lépi a confirmé une bipolarisation maintenant nuancée par la sortie de Wallys Zoumarou dans le statut de porte-parole du camp Tchané. La coalition Tchané prend corps et découvre son style. Elle prend en grippe la Lépi considérée comme condition et prône une Lépi enfermée dans un processus. La déchirante polémique sur la liste électorale permanente informatisée aura réussi à apporter une nouvelle preuve de la candidature en gestation d’Abdoulaye Bio Tchané. L’intervention de Zoumarou au nom d’une coalition Abt préoccupée par le destin de la Lépi n’est pas innocente. J’y vois un message de Tchané. A moins de cataclysme, l’ancien ministre des finances sera candidat à la succession de Yayi en 2011. Au nom du consensus, Zoumarou a implicitement vendu la mèche.

Sulpice O. Gbaguidi

Publié le 3-12-2009, par Fraternité
http://www.fraternite-info.com/spip.php

jeudi 19 novembre 2009

Marche verte pour une gestion saine | Editorial de l'Abbé André S. Quenum

Lorsque l’Etat se met à compter le nombre des salariés de la fonction publique, nous comprenons, par expérience au Bénin, qu’il y a de l’étincelle dans l’air. C’est dire que la météorologie financière et sociale du pays annonce un mauvais temps. Ceux qui le savent le savent. Et nous savons que cela ne sert à rien d’alarmer les citoyens sur l’état réel actuel des finances du pays, et surtout, sur ce qu’augurent les prévisions raisonnables pour les années 2010 et 2011. Sans compter que pour ces deux années, ce n’est pas politiquement prudent de mettre à nu la vérité de la situation.
Quelles que soient les difficultés financières et économiques actuelles et à venir, il y a dans le pays des citoyens qui ont les moyens de s’en sortir. Ceux-ci ont d’abord les moyens d’accès à l’information pour pouvoir planifier leurs finances et organiser leur stratégie de survie pour eux-mêmes et pour leurs familles en cas de disette. Mais le citoyen ordinaire et les plus pauvres ont des difficultés aujourd’hui pour joindre les deux bouts. Ceux-là n’ont aucun moyen pour se rendre compte que le ciel financier, économique et social s’assombrirait sur la nation. Ils sont trop occupés à pourchasser leur pitance pour d’abord se rendre compte simplement et ensuite se demander pourquoi l’Etat s’est récemment mis à compter ses travailleurs en vérité.
Si notre opinion publique était assez organisée pour avoir suffisamment de force de pression et simplement de la mémoire des faits et des déclarations, elle tiendrait plus en rigueur nos dirigeants. Elle leur demanderait où est la réduction du train de vie de l’Etat. Elle demanderait aussi d’où vient l’argent de la campagne précoce et omniprésente dans un pays où les partisans ne mettent pas la main à leur proche pour soutenir les causes pour lesquelles ils crient.

C’est maintenant qu’il faut marcher «vertement» pour exiger une gestion plus saine et plus rassurante.


mercredi 18 novembre 2009

Le Bénin ou le rempilage ? | Editorial de Arimi Choubade


Tout émergent classerait cette question parmi les plus idiote jamais lue dans une chronique. C’était en début de mandat qu’il y avait de la place pour des discours sur l’audience du pays sur la scène internationale. 105 milliards f Cfa en voyages présidentiels à l’étranger en 8 mois soit le 1/6ème des recettes internes au budget national. Un besoin d’un avion présidentiel à 12 milliards. Un sommet de la Cen-Sad à une cinquantaine de milliards dont une bonne partie dans les poches de courtisans impunis. A moins de deux ans de la présidentielle 2011, un bain de foule dans les départements du Mono et du Couffo est beaucoup plus important qu’une présence à un sommet mondial sur la faim dans le monde à Rome. Sous l’égide de la Fao. Qu’on ne demande surtout pas au docteur-président de se rendre à une Assemblée générale de l’Onu à New York alors que se préparait la signature d’un protocole d’union entre ses adversaires à Cotonou. Par ailleurs l’enchaînement des mauvais classements annuels de Rsf, de Transparency international, de la Banque mondiale et autres, a refroidi la passion de plusieurs chancelleries face au modèle démocratique béninois.

Le tout-pour-le-rempilage est en passe de devenir une véritable religion de l’Etat-Fcbe. Tout individu détenant une parcelle de pouvoir est un émergent potentiel astreint à des meetings de remerciement, des marches de soutien, des séances de prière et aussi les créations de partis politiques à mettre en ordre de bataille pour le combat de 2011. Y compris les magistrats assujettis à une obligation de réserve peuvent se rendre utile au Changement autrement que par le militantisme de terrain dès l’instant où il bénéficie d’une posture favorable au sein de l’administration judiciaire grâce à la bienveillance du très émergent Garde des sceaux et de son chef. Le maintien en détention du maire de Dangbo Clément Gnonlonfoun illustre à merveille combien un procureur dévoué peut aider à faire triompher les idéaux d’un régime aspirant au pouvoir total et absolu.

Autre démonstration du rempilage d’abord : l’indifférence des émergents face aux débrayages à répétition dans l’administration publique. Les bureaux des ministères totalement vidés de leurs occupants n’empêchent pas la machine de la précampagne prématurée de tourner à plein régime. Les tournées du chef de l’Etat, des ministres, des directeurs généraux de sociétés d’Etat rythment le quotidien des Béninois avec leurs lots de jetons de présence, de frais de mission, de gigantesques orgies et de libéralités diverses. La richesse ne s’accroît plus puisque ceux qui la produisent à savoir les travailleurs désertent leurs postes de travail pendant que le peu qui reste dans les caisses se vident peu à peu au profit de la propagande et du rabattage précoce.

Les gars de la Marina ne se préoccupent même pas de ce que sera le Bénin une fois le cap de 2011 franchi. Le Bénin n’a d’intérêt pour eux que lorsque Yayi est au pouvoir quel que soit l’état des caisses de l’Etat. La crise ne concerne pas les courtisans. Au contraire, une explosion des poches de pauvreté permet d’élargir davantage l’assiette des micro-finances aux plus pauvres avec son cortège de dissimulation d’intermédiaire et de propagande. On a déjà vu des organisateurs de marches de soutien bénéficier de considérables exonérations sur des produits de grande consommation ; au nom de la crise alimentaire. Du moment où le partage ne reconnaît que les seuls politiquement émergents qui détiennent l’exclusivité de l’accès à la mangeoire, il n’y a pas lieu de s’inquiéter de l’aspect du trésor public. Cela ne pose problème qu’en cas de changement de capitaine en 2011.

Avis aux successeurs potentiels…

mardi 17 novembre 2009

ABT à la Global Conference, dernier rendez-vous avant Copenhague à Deauville


La Global Conference, dernier rendez-vous avant Copenhague à Deauville

Un forum international pour le développement durable se tiendra du 26 au 28 novembre à Deauville. On peut considérer ce rendez-vous comme un préambule à Copenhague, sommet où doit se décider le devenir de la planète du 7 au 18 décembre. Dix jours avant, les Ateliers de la Terre réuniront plus de 400 dirigeants d’entreprises, journalistes, ONG, associations, experts, acteurs influents des sphères culturelles, scientifiques, économiques et politiques autour de cette perspective : « Construire un nouvel équilibre ».

Le ministre Jean-Louis Borloo sera le parrain de ces rencontres. Interviendront aussi Rachida Dati, Jacques Toubon, Corinne Lepage et Abdoulaye Bio Tchané, président de la banque Ouest africaine de développement. Des études et projets seront présentés en avant-première.

Au total, quarante sessions de travail débattront des problématiques telles que la biodiversité, la dette écologique, l’ dans les négociations équitéNord-Sud, les enjeux culturels et politiques de régulation, l’Eco mobilité, la responsabilité sociale des entreprises, la refonte du système fiscal… L’idée est de faire entendre que malgré les crises, le développement durable reste un chemin de croissance.

Publié par Ouest-France le 17/11/2009
http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-La-Global-Conference-dernier-rendez-vous-avant-Copenhague-a-Deauville_-1157747_actu.Htm

lundi 16 novembre 2009

Statistiques politiques dans le Nord à moins de 15 mois des élections Les sondages n’arrangent toujours pas Boni Yayi


Les dés sont désormais jetés en ce qui concerne les prochaines élections législatives et présidentielles au Bénin. Et comme si ce pays ne cessera d’étonner le monde, c’est le chef de l’Etat, le président en exercice et les siens qui rencontrent d’énormes difficultés de mobilisation dans ce qu’ils ont toujours considéré comme leur fief électoral.

En effet, il faut faire aujourd’hui un petit sondage sur le terrain pour se rendre compte que dans les quatre départements de la partie septentrionale du pays, Boni Yayi et ceux qui se réclament encore de sa mouvance présidentielle n’ont plus un grand monde derrière eux. Avec la probabilité de la candidature de l’actuel homme fort de la Boad, le prince du Changement a drastiquement chuté dans les pronostics. Tellement sa popularité est aujourd’hui érodée qu’on est en droit de se demander s’il aura la chance de passer le cap du premier tour comme ses prédécesseurs. Si dans les départements de l’Atacora et de la Donga, la notion de fils du terroir arrange le potentiel candidat Abdoulaye Bio Tchané, il faut reconnaitre que dans le Borgou et l’Alibori, les véritables artisans de l’impopularité de Boni Yayi ont pour nom Issa Salifou et Georges Saka.

En ce qui concerne le premier, l’honorable Saley, visiblement engagé à prendre sa revanche, s’appuie sur des leaders d’opinions des localités de ces deux départements pour rallier le grand nombre à sa cause. Désormais présent sur le terrain, il a réussi sans grande difficultés à fidéliser les militants de son Upr à Parakou portant ainsi un coup très dur à la popularité de l’honorable Rachidi Gbadamassi qui finalement se retrouve sans militant aux côtés d’un Boni Yayi qui paye aussi de sa popularité les nombreuses fausses promesses qu’il avait faites notamment à Parakou qui ne veut plus le sentir.

A ceci, il faut ajouter l’inconnu Georges Saka qui complique dangereusement la résolution de l’équation 2011 à Boni Yayi. Fin stratège politique, tapis dans l’ombre, le président de l’Ufc passe aujourd’hui pour l’un des pionniers du mouvement ABT dans le département du Borgou. Dans une sérénité totale, le prince de Nikki à chaque descente abat un travail formidable sur le terrain. Tel le recteur de l’Université de Parakou, il a déjà réussi à graver dans la mémoire de presque tous les étudiants de ce centre universitaire le bien -fondé de l’élection de Bio Tchané à la magistrature suprême en 2011. Malgré son âge, il est resté jeune dans l’esprit toute chose qui lui permet aujourd’hui de rallier la grande partie de la jeunesse à sa ligne politique.

Il faut aussi ajouter la position des grands leaders d’opinion comme le doyen Michel Lolo Chidiac qui influence beaucoup l’électorat dans les communes du Borgou. Face à la situation, les députés et cadres de la mouvance, dans l’impossibilité d’une bonne réaction se confondent dans des actes dictatoriaux qui noircissent davantage ce tableau de popularité déjà sombre du Changement. Le cas de l’honorable Orou Séguéné dans le dossier de l’arrestation du frère de l’ancien maire de Kalalé en est une preuve. Presque tous les matins, les populations ne cessent de grogner qui pour dire son hostilité à la gestion de Boni Yayi qui pour revenir sur ses promesses non tenues et qui pour répondre à ceux qui tentent encore de le défendre.


Laurent YOVO

Publié le 16 novembre 2011 par Le Béninois Libéré

http://akkilouy.over-blog.com/article-statistiques-politiques-dans-le-nord-a-moins-de-15-mois-des-elections-les-sondages-n-arrangent-toujours-pas-boni-yayi--39454685.html

vendredi 13 novembre 2009

Critiques de Janvier Yahouédéou contre le gouvernement. : « Achat de tracteurs usagés à 12 milliards de francs »


Le député Janvier Yahouédéhou , présumé proche du pouvoir, n’a pas ménagé le gouvernement dans le dossier relatif à l’achat de matériels agricoles. Il déclare que les tracteurs agricoles récemment acquis pour plus d’une dizaine de milliaires seraient usagés.


Les débats autour du projet de loi des finances gestion 2010 lors de l’atelier de formation sur le budget a permis à certains honorables députés de faire des révélations sur la gestion faite du budget précédent. C’est le cas par exemple hier au sein de l’hémicycle du député Fcbe janvier Yahouédéhou qui n’a pas hésité à dénoncer des comportements de nos dirigeants dans la gestion des fonds de l’Etat. Au cours des débats, il est revenu sur le projet agricole initié par le gouvernement, portant sur l’achat de tracteurs afin de relever à terme l’économie de notre pays. Selon lui, contrairement à ce qui a été avancé aux populations, c’est le pire qui se constate sur le terrain. Des tracteurs usagés, selon ses propos, ont été acquis à 12 milliards de francs CFA par le gouvernement. Ces tracteurs pour la plupart du temps n’ont pas travaillé longtemps. Pour preuve, il a donné l’exemple de la zone de Ouinhi où des tracteurs ont été convoyés mais ces machines usagées auraient fonctionné seulement pendant deux jours et sont tombées en panne. Selon le député Fcbe, un tracteur usagé qu’il a constaté de visu porterait le numéro Tr/Maep/Ppma/2009/N° 035. Ce serait le même constat dans d’autres régions du pays où ces tracteurs sont tombés en panne depuis longtemps.

Interrogé, le député a confirmé que l’achat de ces machines a été fait suite à des contrats gré à gré par le gouvernement. Une situation ahurissante qui mérite plus d’attention, déplore-t-il. Sinon comment des tracteurs et accessoires acquis à des milliards de nos francs subissent ces désagréments sans que personne ne monte au créneau pour dénoncer cet état de chose ? pour l’honorable, les populations bénéficiaires ne savent plus à quel sein se vouer. A en croire des députés, c’est un projet mal mûri et mort-né si éventuellement ce sont ces genres de machines qui vont servir à le concrétiser.

Ce projet, on se rappelle, avait fait l’objet de la part du gouvernement de longs tapages médiatiques.au regard des propos du député Yahouédéou, proche du pouvoir, on présume que d’autres déballages sont attendus du côté des autres députés au cours de l’examen en plénière du projet de budget gestion 2010.

Ismaïl Kèko


Écrit par La Nouvelle Tribune du 10/11/2009 : http://lanouvelletribune.info/200911104679/une/critiques-de-janvier-yahouedeou-contre-le-gouvernement.html

Après deux promotions expérimentales : Le service militaire suspendu

Des rumeurs de plus en plus persistances font état de ce que le président dela République et ses collaborateurs auraient décidé de suspendre le service militaire d’intérêt national (Smin) après deux promotions expérimentales. Déjà, pour le compte de cette année 2009, aucun recrutement n’a été lancé.


Plus d’appelés au service militaire d’intérêt national (Smin) avant la présidentielle de 2011. Les citoyens qui désirent faire l’expérience du service militaire devront garder leur mal en patience. Selon les informations, le président de la République et ses collaborateurs auraient souhaité que pendant chaque mandat présidentiel, seulement deux promotions soient appelées pour le service militaire d’intérêt national. Ceci sous entend que pour le compte du mandat du président Boni Yayi qui a démarré depuis avril 2006, les deux promotions prévues ont déjà été appelées. Les autres citoyens connaîtront leur sort après la présidentielle 2011.


A la date d’aujourd’hui, les deux promotions sont toutes déjà démobilisées et renvoyées à leurs familles. De même, aucun recrutement n’a été lancé. Cette situation ne manque pas de susciter des polémiques au sein des populations. Beaucoup de citoyens avouent être déçus par cette décision qui paraît brusque étant donné qu’au commencement du Smin, les autorités n’ont pas précisé que cela ne durerait que deux promotions.


Pour le moment, aucune source officielle n’a confirmé ou infirmé l’information.


Judicaël-Rock HOUNWANOU


Écrit par Le Matin du 09/11/2009
http://www.sonangnon.net/newsonangnon/index.php?option=com_content&task=view&id=6942&Itemid=1

mercredi 11 novembre 2009

Décidément, ce Ali Ben… | Editorial de Choubade

Out le directeur de cabinet du chef de l'Etat. Cela ne se passe hélas pas au pays inventeur des conférences nationales et de la démocratisation de l'Afrique post mur de Berlin. Mais plutôt chez celui que de nombreux activistes des droits de l'homme étiquettent bébé-dictateur : Ali Ben Bongo le fils qui succède à la tête du Gabon à son père Omar Bongo-Odimba décédé. Ce bébé-dictateur fait pourtant démissionner son plus proche collaborateur venu lui-même annoncé son propre départ sur la télévision nationale. Il importe de rappeler aux Béninois que Jean-Pierre Oyiba n'a pas été suspendu de son poste de Dc du Président de la République mais s'est démis de lui-même « afin de me consacrer entièrement à ma défense dans cette affaire et me mettre totalement à la disposition de la justice de mon pays en laquelle j'ai foi » affirme-t-il à ses compatriotes. Pour 65 millions f Cfa.

En quelques semaines, le fils de son père a interpellé le régime Yayi sur deux faits majeurs depuis son palais de la rénovation de Libreville. Avant de revenir sur le tout premier, on peut déjà s'intéresser au cas Dc/Pr démissionnaire. Pour bien plus que les misérables 65 millions de la Beac savez-vous ce qu'a fait le chantre du Changement, de l'émergence économique et de l'industrialisation virtuelle ? Une suspension du ministre mis en cause en conseils des ministres. Un ministre réintégré à l'équipe du docteur-président au bout de deux mois. Pour un montant faramineux, 2 milliards de détournement, de surfacturation et de décaissements fantaisistes lors de la réfection du Centre international de conférences et du Palais des congrès de Cotonou en marge de l'organisation du sommet de la Cen-Sad à Cotonou.

Foi en la justice du pays comme proclamé par le Gabonais Jean-Pierre Oyiba ? Foutaise ! Les émergents eux n'ont foi qu'en des commissions mises en place par eux-mêmes. Jamais la foi en des juges politiquement inclassables. C'est la Marina elle-même qui s'est chargée de faire siffler les oreilles du premier juge qui a osé ordonner la libération du maire « opposant » de Dangbo par ministre de la Justice et conseiller juridique du chef de l'Etat interposés. Même l'Ige ressuscitée par le régime du Changement et normalement compétente pour apprécier l'utilisation faite des fonds publics ne leur inspire pas confiance. Son rapport a dû être soupesé, analysé et aseptisé par une commission ad hoc créée par le docteur-président. Cette dernière s'est alors chargée d'élaguer 5 points sur les 6 que comprend le scandale dit de la Cen-Sad révélé pourtant au grand jour par un compte rendu du conseil des ministres et pour lequel Yayi lui-même est venu demander pardon à ses compatriotes. Le ministre blanchi sans passer par la justice a donc rejoint son poste et prêt à servir de nouveau la cause du Changement. Il parait que l'intermède de sa suspension complaisante à eu un impact dramatique sur le rythme des meetings de remerciement, des marches de soutien et des créations de mouvements et de partis satellites. Depuis les choses sont rentrées dans l'ordre.

Mais la toute première fois que le Ali Ben en a mis plein la figure aux émergents, c'est à lors de la formation de son premier gouvernement. Une équipe resserrée pendant que tous les immeubles cossus de Cotonou sont pris d'assaut pour y loger la pléthore de ministres. Tant pis pour les finances publiques déjà grabataires, croulant sous des frais de location astronomiques. Peine perdue pour tous ceux qui recommandent l'alignement sur l'exemple Ali Ben. La folie émergente tire vers la fin de mandat alors que le fameux modèle gabonais est à ses débuts. Le formatage qui régente la Marina est trop avancé pour supporter une réforme sans risquer le clash.

La crevette tordue et déjà séchée (proverbe local)…

lundi 2 novembre 2009

Le syndrome de Conakry | Editorial de Arimi Choubade


Aucun doute n’est plus possible ; le Yayi-land est tenu et bien tenu. Grande journée de démonstration le 30 octobre 2009. Les activistes de l’Upr ont redécouvert la toute puissance des deux préfets des quatre départements du septentrion. Deux meetings prévus (Bembèrèkè dans le Borgou le matin, Kouandé dans l’Atacora l’après-midi). De la matière pour la soldatesque aux ordres de la pensée unique déployée afin de faire échec à des manifestations au cours desquelles l’aura du docteur-président pourrait être écornée. Un docteur-président en grande immersion populaire, le même jour, à Parakou à quelques kilomètres de Bembèrèkè et de Kouandé. Issa Salifou et compagnie n’ont pas été admis à réaliser cet affront en pleine zone réservée dont les frontières avaient été pourtant clairement établies par le tristement célèbre « plus jamais çà » d’un des ministres les plus en vu du Changement, Nicaise Fagnon. On peut faire meeting voire organiser des marches à Dangbo, Porto-novo, Cotonou ou partout ailleurs au Bénin tant que le Yayi-land n’est pas violé.

Les sirènes hostiles envoyées aux régimes de Tandja au Niger et à celui de Dadis Camara en Guinée par la communauté internationale commandent aux émergents de se préoccuper de la cosmétique à donner au déni de manifestation subi par l’Upr dans le septentrion le 30 novembre. C’est par une dérive de ce genre que près de 150 Guinéens ont été massacrés le 28 septembre 2009 à Conakry. Le risque est grand de provoquer l’effarouchement des gourous de la Marina par les allusions du genre des événements de Guinée. Le général Kouyami en sait quelque chose, lui, auteur d’une interpellation adressée au régime Yayi à travers une interview accordée au journal la Presse du Jour après le coup d’Etat en Mauritanie. Plusieurs jours de sommeil agité et un bref séjour à la Direction générale de la police nationale que cela lui a valu.

Mais le fait est là que c’est ce désir de mettre des camisoles de force à des pans entiers de la population qui met le bordel dans le processus de démocratisation encore fragile au niveau de la sous région. La peur du fusil n’a pas la même signification chez les rescapés de précédentes tueries à Conakry que chez des paysans de Bembèrèkè ou de Kouandé traditionnellement pacifistes. Les militants de l’Upr n’ont jamais flirté avec des maquis de rébellion sanglante comme beaucoup de jeunes guinéens vétérans des atrocités en Sierra Léone, au Libéria ou en Côte d’Ivoire. Ce qui explique pourquoi le sang n’a pas giclé en marge des interdictions de meetings dans le Borgou et l’Atacora. Surtout que personne ne connaît la nature des instructions données en haut lieu aux préfets prédateurs de la liberté de manifester.

Revenons sur les contorsions procédurales utilisées pour refuser à des Béninois de tenir des réunions publiques près de deux décennies après la conférence nationale en l’occurrence le risque constaté par le préfet du Borgou d’une collusion entre deux manifestations. Le spécialiste de l’administration qu’est Dénis Ali Yérima connaît les usages administratifs en la matière. L’agent municipal chargé de l’enregistrement des courriers ne peut avoir reçu les deux demandes le même jour à la même heure. Lors de l’inscription dans le registre, une demande doit avoir été inscrite avant l’autre. Ces informations permettent de trancher et donner priorité à un des demandeurs. La notification devrait être faite aux deux parties de la décision prise afin que chacun puisse aviser conséquemment. Mais jamais l’interdiction comme Dadis a fait au motif que le 28 septembre est la date commémorative de l’indépendance de la Guinée. Que dire de la décision hérétique liée au report sine die de l’étape de Kouandé non pas par les organisateurs mais par l’autorité administrative incarnée par le préfet de l’Atacora ?

Eviter de tenter le diable …

par Arimi Choubadé

Rédigé le 02 nevembre 2009