mardi 25 août 2009

La corruption fatale ?

Ni la marche verte ni le pardon. Aucun de ces remèdes n’a pu empêcher la Cen-Sad, l’avion présidentiel, les intrants agricoles de qualité douteuse, les faux frais sur les véhicules à vitres teintées, les ordres de paiement…L’autre parlerait de la corruption à la louche contrairement à celle de la cuillère à café. La marche verte comme le pardon présidentiel conforte la thèse selon laquelle le docteur-président aurait puisé dans ses convictions les plus intimes sans pouvoir enrayer la propension des siens à voler l’argent du peuple. Le pathétique show médiatique présidentiel du 1er août 2009 a failli inculquer définitivement dans la conscience collective qu’il n’y a rien à faire et qu’il faut se résigner à voir se commettre les crimes économiques les plus odieux en toute impunité. Jusqu’à ce qu’une clameur inespérée vienne démontrer qu’il existe bel et bien une autre formule que l’émotion et le folklore. Elise Gbèdo, Anne Adjaï Cica, Martin Assogba et consorts se souviennent qu’un projet de loi anti-corruption est en souffrance sous le siège du N°2 des émergents au palais des Gouverneurs.

Désormais, le débat change de tournure. Les partisans de cette loi croient dur comme fer qu’à défaut d’empêcher les gens de voler l’argent de l’Etat, on peut mieux réglementer le régime des sanctions. Une éventualité qui ne déclenche pas trop l’enthousiasme chez les idéologues du Changement. Ulcérés qu’ils sont de devoir admettre que leur patron s’est donné tant de mal à battre le macadam dans Cotonou et à implorer publiquement l’absolution de ses compatriotes sur le plateau de la télévision nationale pour se voir démentir par un simple projet de loi dont tout le monde vante par avance les vertus. Cela voudrait dire que le visionnaire n’est pas si exceptionnel qu’on le dit et que d’autres Béninois avant lui ont réfléchi à des solutions intelligentes.

Avant même que le texte ne devienne exécutoire, des suppôts présumés s’activent à atténuer l’espoir à travers un discours du genre : « la loi n’est pas une panacée ». Et d’embrayer sur la ritournelle du « réarmement moral ». Qu’est-ce que la morale peut bien faire à des affameurs du peuple ? A peine s’ils ont conscience d’avoir enfermé des hôpitaux, des maternités, des centres de loisirs pour jeunes ou des orphelinats dans leurs comptes en banque ou à travers leur prodigalité extravagante vis-à-vis des maîtresses et courtisans. Il n’y a que dans la tradition anglo-saxonne que les us et coutumes ont valeur de règles même en l’absence d’écrits. Le Bénin qui a hérité du colon français le juridisme intégral ne peut fonctionner que sur la base d’une législation plus ou moins explicite. Peut-être un complément à la loi-anti corruption par d’autres textes relatifs au financement des partis politiques. La démocratie ne saurait continuer à se faire entretenir par de l’argent d’origine inconnue. On constate que les scandales sous Yayi évoluent à la fréquence des marches de soutien et des meetings de remerciement. Les harangueurs de foules n’accepteraient jamais bousiller leurs patrimoines propres acquis à la sueur de leurs fronts dans la glorification du docteur-président.

Arsenal appuyé par un rajout à propos de la politisation de l’administration publique. La discrimination à l’égard des militaires en matière de participation à la vie des partis politiques doit s’étendre aux autres agents permanents de l’Etat dans une certaine mesure si on admet que la vie partisane est nuisible à l’administration publique. La fonction publique est un sacerdoce au profit de la nation et non au profit d’une chapelle politique. Réarmement moral ou prise de conscience spontanée relèvent de stériles bondieuseries. Seules les lois ont la vertu de mettre tout le monde d’accord au Bénin. Grâce au code de la famille plus aucun officier d’état civil ne peut célébrer un mariage polygamique sur le territoire béninois.

La morale, la marche verte, le pardon, c’est bon. Mais, la loi, c’est mieux !!!

Par Arimi Choubadé
Rédigé le 25 août 2009

dimanche 23 août 2009

BENIN: Communiqué des Centrales Syndicales sur l'I.G.E.

CSTB, CSA-BENIN, CGTB, COSI, UNSTB et FESYNTRA-FINANCES

DECLARATION LIMINAIRE

Fait à COTONOU le vendredi 21 AOÛT 2009

Les dirigeants et militants des confédérations, centrales et autres organisations syndicales du Bénin, inquiets et exaspérés par la déchirure sociale qu’engendre depuis quelques temps la situation politique et économique nationale, avaient convenu d’organiser et d’observer dans la ville de Cotonou une marche pacifique le 21 Juillet 2009.

Il était temps de protester contre le développement des aspects les plus importants et les plus nuisibles de cette situation que sont :

- les attaques contre les différents acquis sociaux des travailleurs dont les primes de motivation, notamment dans les secteurs de l’éducation et de la santé, ainsi que la mauvaise volonté manifeste et évidente du Gouvernement de ne pas résoudre les problèmes légitimement soulevés par les travailleurs, dont la prime de risque de secteur de la santé et ses prolongements collatéraux dans tous les secteurs ;

- le mépris, par le Gouvernement, des préoccupations exprimées par les travailleurs au sujet de leurs conditions de vie et de travail ;

- la gestion hypocrite du dialogue social par le Gouvernement;

- la volonté affichée du pouvoir, dit du changement, mais en réalité de plus en plus révélé au grand jour comme fasciste, de bâillonner les libertés démocratiques et d’interdire les manifestations des organisations qui ne le soutiennent pas dans ses incohérences et improvisations;

- l’augmentation anarchique et à des proportions insoutenables des prix d’électricité, d’eau et des produits pétroliers ;

- l’engagement déjà pris devant les bailleurs de fonds et autres puissances capitalistes dont le Groupe BOLORE, de privatiser et de brader les Sociétés stratégiques et de service d’utilité publique ;

- la promotion active par le régime des actes de mauvaise gestion des biens publics, de corruption et de concussion au sommet de l’Etat dont l’affaire CEN SAD n’en est qu’un petit bout de la longue chaine.

En réponse à la lâche interdiction par le Gouvernement de la marche du 21 Juillet 2009, les syndicats ont observé une grève de quarante huit heures largement suivie les 28 et 29 Juillet 2009 et une marche gigantesque à travers la ville de Cotonou le 30 Juillet 2009.

Cette marche des confédérations, des centrales et autres organisations syndicales a été appuyée par les associations de la Société Civile agissant pour la bonne gouvernance, la promotion des droits de l’homme et la paix. Bien que taxée d’illégale par certains suppôts du pouvoir, le Gouvernement fut contraint de l’accueillir par six de ses membres les plus activistes contre les mouvements de protestation citoyenne et syndicale.

Le succès de toutes ces manifestations est l’œuvre des forces véritablement démocratiques de notre pays qui viennent d’infliger un échec cuisant au pouvoir agonisant en place, donnant ainsi une leçon aux différents clients politiques et opportunistes qui le soutiennent, l’entretiennent pour l’empêcher de mourir .

Cette détermination des dirigeants et militants syndicaux a amené le régime de YAYI BONI, qui traverse actuellement une crise multidimensionnelle devenue chaque jour plus aigüe, à déployer sa stratégie machiavélique pour faire capituler le dernier rempart démocratique que constitue le mouvement syndical et qui fait obstacle à sa politique de confiscation des libertés démocratiques, de muselage des groupes organisés et de prédation des ressources nationales.

C’est dans ce cadre que s’inscrivent tour à tour :

- le recours, dans une propagande à l’hitlérienne, aux basses besognes de certains organes de presse payés pour vilipender les dirigeants syndicaux et les accuser d’être de commerce à gros sous, avec un potentiel candidat aux élections de 2011;

- la sollicitation, l’utilisation et la diffusion dans les médias publics et privés de fumeux et fumistes points de vue d’anciens militants du mouvement démocratique et syndical retournés contre les idéaux qu’ils prétendent défendre et prêts à livrer, pour quelle rémunération on ne sait, leurs anciens camarades à un pouvoir en quête de prétexte pour des répressions ;

- le rassemblement populiste, par le pouvoir et à grands frais, des enseignants et autres travailleurs, dans le double but de leur caporalisation dans des organisations fantoches impudiquement surnommées patriotes et de celui de leur arracher leur soutien à sa prétendue politique d’émergence;

- le harcèlement des leaders des syndicats des travailleurs par l’intrusion de l’IGE, sous le fallacieux prétexte de la vérification des aides faites aux confédérations et centrales syndicales, dans les affaires et finances syndicales.

Ainsi, le 1er Août 2009, dans sa sortie médiatique qui contraste avec l’ambiance festive du jour, le Chef de l’Etat n’a pas manqué, après s’être affiché à la fois déçu et opposé aux manifestations des confédérations et centrales syndicales que son Gouvernement avait vainement tenté d’étouffer par des menaces à l’encontre des organisateurs et observateurs de la grève de quarante huit heures et la glorieuse marche de protestation du 30 Juillet 2009, de s’interroger sur le cahier de charges des syndicats et de menacer de s’impliquer dans la gouvernance en leur sein.

Trois jours seulement après cette sortie médiatique calamiteuse, le Chef de l’Etat a mis en application sa menace de contrôle de la gouvernance des syndicats qui osent le défier sur les enjeux socio économiques nationaux. En effet, par Décision N°035 /PR/IGE du 4 Août 2009, il est créé par l’Inspecteur Général de l’Etat qui lui en devait compte rendu, « une commission chargée de vérifier l’utilisation de la contribution de l’Etat aux dépenses de fonctionnement des syndicats pour la période allant de 2004 à 2009. »

Le Gouvernement se préoccupe et panique de savoir si les syndicats qui dans leur quasi majorité veulent fléchir ses choix de gestion peu convaincants, consacrent davantage plus de temps et d’argent à des campagnes de politique publique que de problèmes d’emploi, ignorant que ceux-ci en sont une partie intégrante.

Bref, YAYI Boni Thomas, après avoir bénéficié, pour son élection en 2006 à la tête de l’Etat démocratique du Bénin, de la pertinence des prises de position citoyenne des syndicats béninois, vient d’inscrire notre République, sur la liste bien trop longue en Afrique des pays qui continuent à considérer avec suspicion et hostilité leur mouvement syndical.

Persistant à croire qu’il est le seul à savoir ce qui est bon pour les citoyens béninois, il tente, aujourd’hui, de régenter les syndicats en utilisant abusivement la loi. Lorsqu’il se rendra compte de son illusion, il voudra se montrer brutal par l’usage des armes et au recours de milices.

Il n’y a pas de doute, la création de cette commission n’est ni plus ni moins qu’un harcèlement des leaders des syndicats de travailleurs et partant une atteinte à la liberté syndicale consacrée par les Conventions 87 et 98 du BIT pourtant ratifiées par la République du Bénin et faisant partie intégrante de la législation nationale car publiées au Journal officiel.

Du fait du contexte sociopolitique qui l’a vue naître, cette commission n’offre aucune garantie d’objectivité, toute chose contraire aux règles et normes de contrôle dans une République. De même en acceptant de jouer ce rôle dans un tel contexte, le grand expert comptable auditeur qu’est Jacques Alidou KOUSSE n’a pas fait preuve de professionnalisme, encore moins de responsabilité. Il verse ridiculement et de façon partisane dans un opportunisme intellectuel.

Après son acharnement à se faire soumettre, par un harcèlement fiscal, les opérateurs économiques et les membres du patronnât béninois qui refusent à juste titre de s’amarrer à ses politiques, voici YAYI Boni dans la dynamique de combattre dans les rues, ateliers et bureaux les ouvriers et tous les salariés.

Cela parait une aventure inutile de plus pour lui. Et s’il pouvait faire autre chose et autrement ! Le Bénin et surtout lui-même gagnerait.

En tout cas, toutes les confédérations et centrales syndicales démocratiques, de façon unanime, dénoncent et condamnent cette incursion de l’IGE dans les locaux et dossiers des confédérations et centrales syndicales comme étant un moyen du gouvernement de faire taire le mouvement syndical et d’arrêter les luttes contre les dérives dictatoriales du régime et contre le pillage grotesque des maigres ressources nationales.

En réalité et dans le fond un tel contrôle ne se justifie pas dans le contexte actuel au vu de la nature de l’aide accordée aux syndicats dotés de la liberté de définir eux-mêmes leurs programmes et actions, pas plus qu’une reddition des comptes dont les termes n’ont pas été auparavant définis ne puisse leur être exigée.

Du reste, l’IGE ne constitue nullement un épouvantail, encore moins une arme pour intimider les leaders syndicaux et déstabiliser les militants des organisations syndicales. Seul le respect des travailleurs et militants contribuables, pour lesquels le cahier de charge du mouvement syndical constitue un véritable contrat social entre lui et le monde du travail, peut motiver chacune de ses composantes à réserver de façon autonome et selon son orientation, l’accueil qu’elle juge appropriée à cette intrusion de l’IGE, pour autant que celle-ci se limitera au respect des libertés démocratiques et au droit syndical.

Pour l’heure, il faut faire échec aux velléités du pouvoir à intimider les travailleurs et le peuple et déstabiliser les organisations syndicales, les associations de la société civile et tous les groupes organisés contre les atteintes aux libertés démocratiques , le pillage des ressources nationales et la gabegie qu’encourage le régime de YAYI Boni.

C’est pourquoi les Confédérations et organisations syndicales signataires de la présente déclaration :

- félicitent les travailleurs pour leur mobilisation réussie et victorieuse des 28, 29 et 30 Juillet 2009 ;

- remercient les associations de la Société Civile agissant pour la bonne gouvernance, la promotion des droits de l’homme et la paix, ainsi que toutes les forces démocratiques et la partie la plus saine de la presse qui leur ont apporté leur soutien lors de ces mouvements de protestation ;

- se félicitent et remercient le mouvement syndical international pour le soutien militant, à travers notamment, les chaleureux messages de la Confédération Syndicale Internationale (CSI) et de la Confédération Générale du Travail (CGT, France), qu’il leur a apporté dans cette situation de regain de l’anti syndicalisme primaire dans notre pays,

- appellent le peuple à se lever pour barrer la voie à toutes les méthodes fascistes d’intimidation des citoyens et de leurs organisations ;

- encouragent les travailleurs des secteurs de la Fonction Publique, des Finances, de l’Administration des trois ordres de l’enseignement, de la Communication, des Affaires Etrangères etc., dans leurs diverses actions de protestation et de luttes :

contre les mauvaises conditions de travail dans les locaux actuels du Ministère du Travail et de la Fonction Publique;

contre le non respect des engagements pris par l’Administration, notamment en matière d’indemnités spéciales ;

contre la gestion inique et sans discernement de la procédure disciplinaire ;

- exhortent tous les travailleurs à poursuivre leurs luttes pour exiger:

l’arrêt des attaques contre les acquis des luttes passées des travailleurs ;

l’arrêt des privatisations et bradage des parties stratégiques du patrimoine national ;

l’arrêt de la mise à l’index des travailleurs et des leaders syndicaux


Fait à COTONOU le vendredi 21 AOUT 2009

Ont signé :

Gaston K. AZOUA

SG/ CSTB

Dieudonné LOKOSSOU

SG/CSA-BENIN

Georges K. GLELE

SG/ COSI

Pascal D. TODJINOU

SG/ CGTB

Laurent METONGNON

SG/FESYNTRA-FINANCES

Emmanuel ZOUNON

SG/UNSTB

mercredi 19 août 2009

Ecole nationale de gendarmerie: Kogui N’Douro et Mathieu Boni hués

Des têtes risquent de tomber au sein de la hiérarchie militaire

19-08-09 - Le chef de l’Etat Boni Yayi était hier en visite à l’école nationale de la gendarmerie à Porto-novo afin d’échanger sur leur condition de vie et de travail avec les hommes en uniforme. Mais chose curieuse, une scène peu ordinaire et rare s’est produite ce jour là en présence du premier magistrat de ce pays.
Le chef d’Etat major Mathieu Boni et le ministre de la défense Kogui N’Douro qui faisaient partie de la délégation officielle ont eu hier maille à partie avec les gendarmes. En effet, ces derniers, sans se soucier de la présence du chef de l’Etat et de leur directeur général présent, ont tenu à manifester vigoureusement leur mécontentement vis à vis de leurs supérieurs hiérarchiques. Selon les informations recueillies sur place, ces hommes en uniforme seraient dépassés par les brimades et la mauvaise gestion des ressources humaines et financières. En l’occurrence la mauvaise gestion des missions onusiennes, la sélection clanique des cours officiers et le détournement de primes par les responsables de la hiérarchie militaire. Les tentatives du directeur de la gendarmerie en vue de parer au désastre
n’ont point abouti en raison de la détermination des gendarmes qui tenaient à exprimer au président de la République ces frustrations accumulées depuis plusieurs années. Sinon que selon les mêmes sources, plusieurs fois cette rencontre projetée par le chef de l’Etat n’a pu avoir lieu car des mains invisibles auraient toujours oeuvré pour faire échec à cette rencontre de vérité de peur que des révélations soient faites au grand jour et que des têtes ne tombent à la suite de cette rencontre. Le chef de l’Etat très satisfait de la réaction des gendarmes en a profité pour balayer de fonds en comble les frustations accumulées par ces hommes en uniforme.
Le chef de l’Etat aurait promis que la lumière sera faite sur ces dossiers scrabeux. Il faut préciser que cette rencontre a été faite sans la presse qui s’est vue interdite d'accès aux lieux par la sécurité et les responsables de la hiérarchie militaire présents. Probablement qu’au terme de cette rencontre de vérité, des têtes vont tomber les prochains jours puisque le chef de l’Etat a décidé de nettoyer désormais l’écurie afin de lutter convenablement contre la corruption qui grangaine l’administration publique.

Ismail Kèko

Réunion secrète du Syntracef : Compte rendu intégral du huis clos des travailleurs

18-08-09 - Le Syndicat des travailleurs de l’administration centrale des finances (Syntracef) a tenu une réunion secrète, le 14 août dernier à Cotonou. Il a été fait la chronologie des manœuvres du régime du Changement avec des révélations. Mais, les travailleurs sont décidés à barrer la voie à la dictature qui s’installe actuellement dans le pays.
SYNTRACEF
Syndicat des Travailleurs de l’Administration Centrale des Finances

COMPTE RENDU DU CONSEIL SYNDICAL EXTRAORDINAIRE DU VENDREDI 14 AOUT 2009
Face à la situation de déstabilisation des organisations syndicales affichée par le Chef de l’Etat, le Docteur Thomas Boni YAYI dans notre pays aujourd’hui, un Conseil Syndical extraordinaire du SYNTRACEF, s’est réuni à Cotonou le 14 AOUT pour examiner la concordance des propos du Président de la République le 17 Juillet 2009 et le 1er Août 2009 aux faits actuels.
Le rappel de certains faits:
- Le Vendredi 1er MAI 2009:
Le SYNTRACEF publie les résultats d’un sondage d’opinions sur trois (03) années de gestion du Président de la République à l’ère du changement. On note entre autres:
a) le non respect des règles en matière d’exécution des dépenses publiques;
b) une administration fortement politisée et gérée sur des bases du clientélisme;
c) des surfacturations dans le dossier CEN-SAD et les vices dans des procédures de passation des marchés publics.

- Le Vendredi 10
Juillet 2009:
Une concertation des Centrales Syndicales avec la FESYNTRA-FINANCES au CODIAM à Cotonou, aboutit à un contrat de lutte salué par les travailleurs pour contrer la privatisation des secteurs stratégiques du pays et lutter contre la vie chère. Une marche est annoncée pour le Mardi 21 Juillet 2009 et une conférence de presse sur le dossier CEN- SAD pour le Mercredi 15 Juillet 2009.
- Le Mercredi 15 Juillet 2009:
La Fédération des Syndicats des Travailleurs du Ministère chargé de l’Economie et des Finances (FESYNTRA-FINANCES) malgré un refus à peine voilé des autorités, devant un parterre varié de journalistes, déclare pièces à l’appui, le scandale financier organisé dans le dossier CEN-SAD qui n’est que la conséquence du non respect des règles élémentaires d’exécution des dépenses publiques en l’occurrence dans les procédures de passation des marchés publics. La précision faite était que ce dossier CEN-SAD, c’est 07 volets et non uniquement le Centre International des Conférences et le Palais des Congrès




- Le Vendredi 17 Juillet 2009:
Le Président de la République reçoit en audience les Secrétaires Généraux des Centrales et Confédérations Syndicales et la FE9>(NTRA-FINANCES. Au cours de cette séance qui aura duré plus de trois heures d’horloge, le Chef de l’Etat a beaucoup parlé; mais certains propos jugés capitaux méritent qu’on s’y attarde vu l’évolution de l’actualité ces derniers jours.
. «Vous devez faire un choix entre la lutte politique et le syndicalisme; le jour où la lutte syndicale va rejoindre la lutte politique, la démocratie est foutue}} (nous pensons plutôt que le pouvoir de YAYI est foutue et la démocratie sauvée».
. «On intoxique, le pays est intoxiqué... et si moi aussi je dis que vous avez pris de l’argent chez les politiciens aujourd’hui...»
. «2011, je ne suis plus intéressé, je suis fatigué de ce pays... mais avant de partir, je mettrai la barre très haute et le pays sera difficile à gérer par mon successeur...»
. «Tous ceux-là qui s’agitent aujourd’hui ne peuvent me donner aucune leçon de gestion... je ne peux recevoir aucune leçon de bonne gouvernance de ceux-là... et d’ailleurs, qui est propre parmi vous? (Entendez, vous-même les Secrétaires des Organisations Syndicales) ? ...»
. «J’ai mis en place une Commission Indépendante sur le dossier CEN--SAD. Attendez qu’elle dépose son rapport avant de mener quelque action que ce soit... je vous demande de reporter votre marche...»
. «D’ailleurs, qui a organisé la Conférence de Presse? (C’est Monsieur METONGNON Laurent)... Enlevez votre chapeau... vous ne savez pas que vous êtes devant un Président de la République ?... un Chef de l’Etat? je suis élu moi...»


- Le Mardi 21 Juillet 2009:
La marche annoncée au CODIAM le 10 Juillet par les Organisations Syndicales n’a pas été interdite selon le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique Monsieur Armand ZINZINDOHOUE, mais elle n’a pas été autorisée. Tout Cotonou s’est réveillé ce Mardi 21 avec une horde de militaires, policiers, gendarmes, CRS armes au point, occupant presque tous les artères de Cotonou. Les travailleurs durent rejoindre la Bourse du Travail pour un meeting. Là, il fut décidé d’une grève de protestation de 48 heures contre le bâillonnement des libertés pour les Mardi 28 et Mercredi 29 Juillet 2009. Une marche fut projetée pour le Jeudi 30 Juillet 2009.



La grève connaît un succès éclatant. L’administration publique béninoise est entièrement paralysée malgré le flot des intoxications, des calomnies, des communiqués du Pouvoir Exécutif et des mouchards et autres thuriféraires du Président Thomas Boni YAYI. La grève était illégale, illégitime selon le pouvoir. Des représailles étaient annoncées par le pouvoir.

- Le Jeudi 30 Juillet 2009:
La place de l’Etoile Rouge est multicolore de travailleurs toutes catégories confondues. Les mots d’ordre sur différentes banderoles et les pancartes traduisent la colère et la détermination des travailleurs. On pouvait lire: «Non au pillage des ressources de l’Etat !», «Non à la vente du Port Autonome de Cotonou à l’expatrié Bolloré !», «Non au changement corrompu !», «Non à la privatisation des Sociétés d’Etat telles que: la Soneb, la Sbee et le Bénin Télécoms SA !» A 10 heures, après un meeting animé par les Secrétaires Généraux, le cortège s’ébranle de l’Etoile Rouge vers le Ministère de l’Economie et des finances avec une animation, scandant à l’encontre du Ministre de l’Intérieur « ZINZINDOHOUE hé loué ! Pasteur menteur! Armand démission! ». Ce cortège dans un chant hostile au pouvoir jugé liberticide, est arrivé même à exiger la démission du Président Thomas Boni YAYI.


Pour une grève illégale, illégitime une marche déclarée inopportune voire financée par l’opposition à coût de millions selon le pouvoir à travers ses médias, six (06) Ministres dont Monsieur Victor Prudent TOPANOU, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, de la Législation et des Droits de l’Homme et Porte Parole du Gouvernement étaient présents pour recevoir la motion des manifestants dans laquelle il était clairement annoncée la fin des privatisations des secteurs stratégiques du pays (SOBEMAP, Port Autonome de Cotonou, Bénin- Télécoms SA, Soneb et Sbee, etc.. .).
A la fin de cette manifestation, les travailleurs se donnent un rendez-vous pour dans deux semaines pour une manifestation plus gigantesque.

Le 1er Août 2009
Le Président de la République après son message à la nation, accorde à Lokossa, à la presse, un entretien dont on peut retenir:
- Le Président qualifie d’agitation le mouvement des centrales syndicales car il n’y a jamais eu privation de liberté; les syndicalistes n’ont aucune leçon à lui donner et s’il devait, il fallait qu’il instaure en leur sein la bonne gestion et la transparence puisque depuis des années des malversations leurs sont également reprochés pour ce qui concerne la gestion de l’alternance.



Boni YAYI ne satisfait aucune revendication des travailleurs. Pire, il confirme la vente du Port et les autres secteurs stratégiques du pays. Bolloré qui est en disgrâce dans les ports de la sous-région et surtout à Lomé qui n’est qu’à 155km de Cotonou est porté en

Le 04 Août 2009
L’Inspecteur Général d’Etat signe la décision n° 035 portant création d’une commission chargée de vérifier l’utilisation de la contribution de l’Etat aux dépenses de fonctionnement des syndicats pour la période allant de 2004 à 2009-»

L e 10 Août 2009
La commission de l’IGE est à la bourse du travail
Ces faits montrent une seule chose: le bastillonna à détruire par YAYI pour mieux asseoir sa dictature, sont les syndicats. Pour y parvenir il met en exécution un plan d’attaque qui consiste à isoler les responsables syndicaux de leurs bases. Il décide de banaliser les revendications
Face à cette situation, les conseillers ont réaffirmé leur soutien aux responsables des organisations syndicales du Bénin engagés dans la lutte pour la liberté, le pain, et pour l’avènement d’une nouvelle politique pour notre pays.
Ils invitent tous les travailleurs comme en 2003 à se battre pour la dignité et l’honneur qui passent par l’installation d’un ordre nouveau.
Les conseillers se sont préoccupés de la situation qui prévaut au Ministère du Travail et de la Fonction Publique. En effet depuis le 21 Avril 2009 l’administration publique est bloquée car les travailleurs de ce ministère sont en grève, et entre autres revendications, exigent de meilleures conditions de travail. Ils exigent l’occupation de l’immeuble que le conseil des ministres même, par REL n° 013/PR /SGG du 09-04 2008 leur a attribué. Conséquence, les actes administratifs ne paraissent plus, les retraités n’ont pas les arrêtés d’admission à la retraite pour prétendre avoir la pension. Les conseillers ont décidé non seulement de soutenir leurs collègues du Travail et de la Fonction Publique, mais ont décidé des actions communes qu’ils seraient amenés à faire dans les jours à venir pour la satisfaction de cette revendication si le gouvernement ne respectait pas son propre engagement.

La non organisation des concours professionnels à l’Administration Centrale des Finances a été évoquée. A ce sujet, le conseil invite les autorités du Ministère de l’Economie et des Finances à prendre toutes les dispositions idoines pour leur organisation cette année.
Le conseil invite les responsables syndicaux à respecter leur engagement après la marche et à ne pas succomber devant la machine de déstabilisation des organisations syndicales par Boni YAYI.
Un plan de contre attaque a été ébauché et devra être peaufiné par le Bureau Exécutif du SYNTRACEF.

Cotonou, le 14 Août 2009

mardi 11 août 2009

Indiscrétion : La Fable du Docteur et de Christiano Ronaldo

Voici un extrait d'un article publié sur le 2ème congrès ordinaire du PSD par L'Evénement Précis:
" Mais qui fera l’ouverture ? C’est bien évidemment le représentant du tonitruant député, Wallis Zoumarou, un jeune représentant loquace qui a su tenir en haleine toute la foule. Il n’a pas fait de cadeaux au Chef de l’Etat et à ses collaborateurs. Morceaux choisis : « Le docteur a pris le pays sans que le pays ne se porte mieux. Nous sommes aujourd’hui à l’ère de vomissure des hommes intelligents, dynamiques et des plats délicieux pour des hommes médiocres. Avec ce docteur, c’est la détérioration de la cohésion sociale, j’en veux pour preuve, les déclarations du « Christiano Ronaldo », l’honorable Rachidi Gbadamassi dans le septentrion, celle du ministre Nicaise Fagnon à Dassa. Nous sommes à l’ère de la liquidation des valeurs républicaines et laïques. Le changement se met désormais aux trousses des fonctionnaires, des syndicats et des hommes politiques. Militantes et militants, faisons en sorte que désormais, le Président de notre pays soit élu dans la main des plus méritants »."
NDLR : Toute ressemblance avec un personnage existant ou ayant existé n'est bien évidemment qu'une pure coïncidence...

http://levenementprecis.com/index.php/2009/08/10/declaration-politique-au-2eme-congres-ordinaire-du-psd-le-psd-attaque-le-changement-et-soppose-a-la-gestion-de-yayi/

Gestion des sociétés d’Etat : Des Béninois s’inquiètent déjà pour les finances de la Sobemap

La société béninoise de manutention portuaire (Sobemap) est depuis quelques mois sous la coupe de M. Allassane Djemba. Mme Claude Olory Togbé qui a eu l’honneur de conduire les grandes réformes dans cette entreprise d’Etat durant les trois premières années de l’ère du changement a été appelée à faire valoir ses compétences à la tête du Conseil national des chargeurs du Bénin. Quand bien même tout n’a pas été rose sous sa direction, beaucoup s’accordent sur les performances réalisées par cette femme promue par le Chef de l’Etat, le Dr Boni Yayi. S’il est vrai qu’il n’y a pas encore quelque chose à reprocher à celui qui l’a remplacé, il convient tout de même de s’attarder sur le comportement qu’il affiche depuis que le Chef de l’Etat lui a confié les destinées de la Sobemap. Il n’y a évidemment plus de week-end sans le Dg/Sobemap à Djougou. On le retrouve au cœur de plusieurs activités : meetings, marches de soutien et autres. La plupart de ces activités portent d’ailleurs sa marque. Après le départ des Wallis Zoumarou et autres de la grande famille des Forces cauris pour un Bénin émergent, Allassane Djemba est en effet devenu le porte-flambeau du changement dans la Donga. Sans se cacher, il appelle gaillardement à voter pour le président Boni Yayi en 2011. Et cet appel est souvent accompagné d’actes de générosité pour acheter la conscience des populations. Dans l’opinion, ce comportement du Directeur général de la Sobemap ne manque pas de préoccuper. Certains s’inquiètent d’ailleurs pour les finances de la Sobemap. Et c’est à juste titre qu’ils exhortent le Chef de l’Etat qui a demandé pardon pour la Cen-Sad Gate à être un peu plus regardant sur ce qui se passe autour de lui désormais s’il veut vraiment mériter leur pardon.

Affissou Anonrin

Publié le 7 août 2009 par La Presse du Jour

http://www.lapressedujour.net/?p=2716

samedi 8 août 2009

Bénin: Bolloré obtient la concession du port de Cotonou

COTONOU — Le groupe français Bolloré a obtenu la concession du Port autonome de Cotonou (PAC), a indiqué vendredi à l'AFP le ministre béninois de l'Economie portuaire, Issa Badarou.

"Après le dépouillement de l'offre, puisque des trois sociétés seule Bolloré a déposé son offre dans les délais, nous lui avons attribué la concession du port", a-t-il indiqué.

Trois sociétés travaillant dans le domaine portuaire avaient été pré qualifiées pour la concession du PAC. Outre Bolloré, il s'agissait du danois Maersk et de la société philippine ICPS, avait indiqué en juin le ministre.

La date limite pour le dépôt des dossiers d'offre était le mercredi 29 juillet.

"De plus, l'offre de Bolloré était à l'analyse du dossier une offre exceptionnelle et la plus complète. Elle entre entièrement dans notre vision de développement. C'est pourquoi nous lui accordons la concession du port", a poursuivi M. Badarou.

Il est prévu que la société choisie devra verser au trésor public béninois 10 milliards de FCFA (15,25 millions d'euros) avant la signature du contrat de concession.

Selon une source proche du dossier, le groupe Bolloré devrait commencer l'exploitation après l'aménagement des quais en cours.

"Nous sommes heureux de la confiance du Bénin à notre groupe et pensons investir rapidement dans le développement de l'activité portuaire et dans les activités connexes", a déclaré à l'AFP Vincent Bolloré.

L'homme d'affaires français est arrivé vendredi matin pour une visite éclair au Bénin au cours de laquelle il a eu un entretien avec le président Boni Yayi.

"Nous allons investir aussi dans les chemins de fer comme nous en avons l'expertise pour desservir directement le port et d'autres investissements sont en cours", a-il ajouté.

Le groupe Bolloré devrait investir dans l'aménagement du port, environ 135 milliards de FCFA (205,79 millions d'euros) sur 25 ans.

Poumon de l'économie nationale, le PAC représente 90% des échanges avec l'étranger et plus de 60% du PIB du pays.

Le port dessert les pays de l'hinterland, tels que le Mali et le Burkina Faso.

Il est également le premier port de transit du Niger, pays frontalier totalement enclavé, notamment pour l'exportation de l'uranium extrait dans le nord nigérien par le numéro un mondial du nucléaire civil, le groupe français Areva.

jeudi 6 août 2009

Crise financière et campagne précoce...

Dans son discours à la Nation du 31/07/2009, le Président Yayi Boni disait :

"A l’approche de l’échéance des prochaines élections législatives et présidentielle, prévues en 2011, je note une grande effervescence de la classe politique. Je comprends bien la portée de ces enjeux. Je me dois tout de même en appeler au devoir quotidien de chacun de nous. Nous sommes à plus de 18 mois de ces échéances et nous ne devons pas négliger l’action présente, notamment en cette période difficile marquée par les répercussions économiques de la crise financière internationale. "

2 jours plus tard, le 2 Août 2009, oubliant ses propres propos, il était déjà en campagne précoce... Tant pis pour la crise ! il n'a QUE 2500 invités.

Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais.

Vivement le changement... mais pour tout le monde et pas que pour le Cauris/FCBE/UMPP.

mardi 4 août 2009

En réponse à l'article « Bio Tchané 2011 : erreur de casting ! »

Note de la Rédaction

Le 08 juin 2009, le blog politique de ebeninois.com publiait un article intitulé " Bio Tchané 2011 : erreur de casting ! ", dans lequel l'auteur prévoyait dans ses analyses que "les Béninois sont malheureusement sur le point de commettre la même erreur" que 2006 avec le casting raté que M. Yayi Boni. Et de conclure que " Si ce n'est pas Yayi Boni qu'il faut, ce n'est pas non plus Bio Tchané. "

Les choses auraient pu en rester là, sans débat, si le 02 août 2009, un internaute n'avait pas réagit à cet article, avec une démonstration assez imparable... qui mérite d'être partagé.

Nous vous proposons ici, le commentaire de M. "Al Tricky", l'auteur de cette réaction.

------

En réponse à l'article « Bio Tchané 2011 : erreur de casting ! »

Pour quelqu’un qui flingue à tout va, vous ne proposez pas non plus une alternative ; «si ce n’est pas Yayi Boni qu’il faut, ce n’est pas non plus Bio Tchané» ; à croire que vous préférez entretenir l’ambiguïté sur le nom de celui que vous estimiez plus apte à diriger le Bénin. Et pourtant vous définissez avec perfection son profil, tout au long de votre article ; comme un Président démocrate, dynamique, rénovateur et rassembleur censé comprendre, à la fois, les enjeux politiques, économiques et sociaux du Bénin, de l’Afrique et du monde.


Et vous pensez réellement que le parcours de Abdoulaye Bio Tchané (ABT) sur lequel il serait inutile de revenir ne saurait y prétendre ? Seulement y prétendre ! J’insiste sur la prétention parce qu’après ce serait aux béninois de décider.

C’est vrai que vous ne lui faites pas non plus confiance au peuple béninois ; puisque vous lui niez pratiquement toute maturité politique ; alors qu’à maintes reprises au cours de l’histoire politique du Bénin ; il a su faire preuve de toute la conscience politique dont un peuple peut être capable ; au-delà même de bien des espérances et de projets funestes auxquels on le prédisposait.

Quant à ABT dont vous semblez pourtant reconnaître bien des qualités sauf celles justement de prétendre aux destinées de son pays ; au motif qu’il ne serait pas « un tribun politique qui harangue les foules » et qu’il n’aurait encore « ni l’expérience ni la carrure présidentielle pour diriger un pays ».

Vous savez, des candidats de cette trempe là et répondant à ces caractéristiques que vous définissez, le Bénin en regorge à foison, ainsi que des caciques du machiavélisme dans toute sa splendeur ; mais est-ce bien de ça que le pays a besoin aujourd’hui ?
Toute l’expérience et la carrure présidentielle d’un candidat quel qu’il soit ne suffiraient à nourrir un peuple ; ou encore participer à son éducation, le loger et lui octroyer un travail. Bref ! Contribuer à son épanouissement.

A quoi nous servirait « un tribun politique qui harangue les foules » si en même temps, ce dernier n’est pas capable de susciter une adhésion et un intérêt autour de son nom ?

De qu’elle utilité pourrait-il être dans ses fonctions - une fois élu - s’il ne peut revendiquer une parfaite connaissance et une bonne maîtrise des processus décisionnels tels qu’ils se pratiquent dans les institutions financières internationales qui régissent le monde ?


Ce sont là immanquablement, des éléments dont il faudra tenir compte, étant donné notre situation économique, qui nous place dans la stature de « main tendue »
.

La marque d’un homme d’état tient autant à sa capacité ; à proposer une alternative viable, fondée sur un projet politique avec une vision prospective ; qu’aux méthodes qu’il jugera utiles d’initier pour sa mise en œuvre. Ce dont il est donc question ici ; ne répond pas forcément à des normes classiques et immuables.
Si ABT avec son calme et sa sérénité désormais légendaires, peut apporter des solutions aux problèmes quotidiens des béninois ; pourquoi voulez-vous qu’ils le boudent ?

Plus que jamais ; il importe de laisser libre court au jeu démocratique, sans aucune entrave de quelque nature et à quelque niveau que ce soit.

Posté par AL TRICKY le 02/08/2009 17:52
http://www.ebeninois.com/lesdessousdelapolitique/Bio-Tchane-2011-erreur-de-casting-!_a11.html?com#comments

Proposé par la rédaction de ABT2011.com

lundi 3 août 2009

Appel au peuple Béninois

Peuple Béninois, Souviens-toi du rôle que tu as joué pour des années d’errements Politiques. Souviens-toi de ce désir ardent et collectif de changement qui est devenu réalité depuis avril 2006. Un changement qui se veut le refus de la corruption, de l’impunité, de la mauvaise gouvernance, de l’exclusion.

Mais en ce moment, les mêmes causes produisant les mêmes effets, il est facile d’établir que le changement tant crie n’était que pure utopie eu égard à la crise au sommet de l’Etat et à la misère de plus en plus accrue de nos populations. Face à ce constat amer, une autre vision s’impose : Le Véritable Changement. Ainsi donc se profile à l’horizon une nouvelle chance d’avenir pour la Jeunesse et pour notre pays, une opportunité de développement socio-économique et de rayonnement dans le concert des nations.
Maintenons le cap vers le Vrai Changement de notre pays.

Disons NON :

  • au marchandage politique,
  • à la trahison de l’intérêt général,
  • à l’instrumentalisation des intérêts politiques et égoïstes au détriment de l’intérêt commun,
  • aux pilleurs de la République

Jeune de mon pays, que tu sois du Nord, du Centre, de l’Est, de l’Ouest ou du Sud, tu dois être digne et assumer un nouvel engagement pour l’avenir de ton pays.
C’est pourquoi nous devons constamment nous reconnaître en tant que fille et fils du Bénin et nous lever comme un seul homme pour susciter et soutenir la candidature du Président Abdoulaye Bio Tchané (ABT) pour relever le défi de la satisfaction des besoins et aspirations de toutes les couches sociales sans distinction de sexe, de race, de conviction politique ou encore de croyance religieuse.

Jeunesse béninoise, entend donc cet Appel et lèves-toi, pour apporter ta pierre à l’édification de notre Nation.

  • Vive la Jeunesse Unie pour le Développement (Jud)
  • Vive la Démocratie,

Et que Dieu bénisse le Bénin.

Publié par le Matinal, le 1er Août 2009

http://www.actubenin.com/spip.php?article17073