jeudi 29 octobre 2009

DJOUGOU, VILLE DE TOUS LES DANGERS


Une grande effervescence politique a véritablement gagné la ville de Djougou plus que toutes les autres localités de cette petite langue de terre étroite qu’est le Bénin. A quelques mois de la présidentielle de 2011, les esprits s’échauffent, preuve que la ville reste et demeure, le carrefour de tous les dangers où on peut à juste titre d’ailleurs, craindre le pire.

Deux potentiels candidats de taille pour la présidentielle de 2011 à savoir, l’actuel chef de l’Etat, le Dr Boni Yayi et le président de la Banque ouest africaine de développement , Abdoulaye Bio Tchané affectueusement appelé ABT, se livrent une guerre par militants et sympathisants interposés.

Les faits enregistrés la semaine écoulée sont symptomatiques, de cette lutte qui promet des scènes horribles, quand on se réfère au tempérament et à la manière de faire, des béninois de cette localité.

Le dernier séjour du chef de l’Etat, Boni Yayi dans la ville de Djougou a en effet, mis en exergue, un certain nombre de pratiques qu’il convient de décourager dans la marche pour la sauvegarde de la paix et de l’unité nationale acquises aux prix de hautes luttes.

D’abord, c’est une pancarte portant le nom du président de la Banque ouest africaine de développement qui a été enlevée par un commissaire visiblement à la solde du régime du changement. Cette attitude motivée par la présence de Boni Yayi dans les parages mérite qu’on s’y attarde sérieusement. En réalité, la présence de cette pancarte n’empêche en rien, le chef de l’Etat, de passer son message à l’endroit de la population.

L’autre fait marquant du séjour du chef de l’Etat dans la ville, est que des millions ont circulé dans tous les sens. S’il est vrai que l’on ne saurait penser tout de go, que c’est le chef de l’Etat qui a ainsi distribué de l’argent à tour de bras, il est aussi vrai, que c’est justement pendant son séjour dans la ville, que des esprits malveillants se sont adonnés à cette pratique on ne peut plus, déplorable.

Une autorité religieuse a reçu 10 millions de nos francs, des fidèles d’une religion donnée se sont retrouvés avec la bagatelle de 7 millions, un élu communal s’en est tiré avec 2 millions, …… En somme, un paquet de millions distribués à tour de bras dans la ville de Djougou au moment où Boni Yayi y séjournait. On comprend que la pré campagne pour 2011 est véritablement ouverte dans la ville de Djougou, carrefour de tous les dangers où les deux camps se regardent de plus en plus, en chien de faïence.

A la mosquée principale de la ville, le chef de l’Etat a même demandé que l’on prie pour lui. Ce qui n’a pas été du goût des fidèles qui ont refusé de rentrer dans la mosquée. Pire, ceux qui y étaient ont tout simplement vidé le plancher. Une situation qui interpelle la conscience quand on sait que c’est pour la première fois dans l’histoire de la ville, que pareille chose se produit.

On le voit bien, la bataille pour 2011 a déjà débuté dans la ville de Djougou avec tous ces foyers de tension créés à tort par les partisans des deux poids lourds de la localité à savoir Boni Yayi et Abdoulaye Bio Tchané.


27 oct, 2009 | Par L'Autre Fraternité

http://lautrefraternite.com/2009/10/27/djougou-ville-de-tous-les-dangers/

mardi 20 octobre 2009

ABT parle de sa mission à la BOAD pour l'UEMOA

La presse du Jour : Le Bénin sous votre prédécesseur a bénéficié de beaucoup de financements de la BOAD. N’avez-vous pas peur de ne pas pouvoir faire autant ?

Abdoulaye Bio Tchané : Je ne me pose pas ce genre de questions car, en tant que Président de la BOAD, je suis au service des huit (08) Etats membres de l’Union. Ma mission est donc de contribuer au développement de ces Etats membres de manière honnête, équitable et équilibrée. Le Bénin, au même titre que les autres pays de l’Union, bénéficiera de l’accroissement des financements de la BOAD programmés dans le plan stratégique. Ceci est déjà visible si vous regardez les chiffres de nos engagements en 2008 et 2009 ; la banque a en plus répondu de manière opportune aux trois crises qui secouent actuellement nos économies : la crise alimentaire, la crise énergétique et la crise économique mondiale. A fin septembre 2009, nos engagements ont atteints 226 Milliards plus du double du chiffre moyen atteint entre 2003 et 2007. Par ailleurs, la question du financement du développement ne se pose pas en termes de quantité ou de volume. C’est surtout l’efficacité de financement et son impact sur la société, sur l’économie nationale et régionale, sur l’emploi et le bien être de la population qui devrait être notre première préoccupation. Pour ma part c’est de cela que je me préoccupe le plus.

Lire l'intégralité de l'interview accordé à La Presse du Jour :

http://www.abt2011.com/site/abt2011/dans-la-press/ABT_PresseDuJour

jeudi 15 octobre 2009

La situation économique du Bénin vue par ABT.


" ABT, Comment voyez-vous l’économie du Bénin par rapport à celle de la sous région ?


En termes de croissance, l’économie béninoise est aujourd’hui dans le gros du peloton de l’Afrique de l’Ouest. Au niveau sectoriel, on peut noter un ralentissement de l’accroissement de l’agriculture avec 3% en 2008 contre 4,5% en 2007, alors que l’industrie et le commerce ont connu un rebond avec des taux de croissance du PIB réel projeté à 3,7% pour la zone UEMOA et à environ 2,5% pour le Bénin, après 5% en 2008.

Il reste encore d’importantes zones d’ombre que nous devons tous travailler à éclairer. On constate par exemple :

  • que les prix restent très élevés ;

  • que le pays recule fortement dans le classement de doing business sur la facilité de faire des affaires, passant du 157ème rang en 2008 et 169ème en 2009 .

  • Au sein de l’UEMOA, le Bénin est ainsi passé de la 2ème position en 2008 à la 6ème place en 2009.

Ce n’est pas un bon signe.

C’est même un recul inquiétant car cela peut décourager l’investissement et donc hypothéquer la croissance économique du pays. On peut bien sûr dire plus mais je voudrais m’en arrêter là dans cette interview. "


Extrait de l'interview accordée à la Presse du Jour par Abdoulaye Bio Tchané.

Lire l'intégralité :http://www.abt2011.com/site/abt2011/dans-la-press/ABT_PresseDuJour

samedi 10 octobre 2009

Présentation du Forum Mondial du Développement Durable


Créé en 2003 par la revue Passages et son fondateur Emile H. Malet, le Forum Mondial du Développement Durable est le rendez-vous annuel des décideurs et responsables du monde économique, politique, éducatif et associatif francophone, avec des ouvertures internationales vers l’Asie, les Etats-Unis, le Proche Orient, l’Amérique latine et l’Afrique.


Le FMDD est aussi un lieu de dialogue intégrant les points de vue diversifiés sur la mondialisation, l’écologie et le développement durable. Cette manifestation annuelle se veut une passerelle entre la mouvance du World Economic Forum de Davos et l’altermondialisme de Porto Alegre.

Sous le haut patronage du président de la République Nicolas Sarkozy et sous l’égide du ministère des Affaires étrangères et européennes, le FMDD rassemble plusieurs partenaires institutionnels et économiques engagés pour le développement durable, parmi lesquels EDF, BP, RTE, La Poste, ADOMA,GDF-SUEZ, TOTAL, ADEME, CEA, IFP, IRD, AFD, l'Institut du Monde Arabe, ATF, China Europa, l'OUA et Le Point.

À la tribune de Passages et de ce forum, des chefs d’État et de hautes personnalités se sont exprimés : Nicolas Sarkozy, Jacques Chirac, Abdelaziz Bouteflika, Shimon Pérès, Jorge Sampaio, Gerhard Schröder, Denis Sassou N’Guesso, Valéry Giscard d’Estaing, Michel Rocard, Mario Soarès, Édith Cresson, Blaise Compaoré, Omar Bongo, Laurent Gbagbo, Faure Gnassingbe-Essozimna... des Prix Nobels tels que Wangarii Maathaï, Elie Wiezel... – mais aussi des chefs d’entreprise, des scientifiques et des représentants de multiples courants de pensée, dont des ONGs, des syndicats et des Académies.


Chaque année, ce Forum rassemble à Paris des représentants des principaux pays du monde francophone autour d’une problématique centrale du développement durable et depuis 2008, le FMDD se déploie en Afrique, au Proche Orient, en Asie...


Ces dernières années, le FMDD s’est penché sur de nombreuses problématiques clés :

2003 « Coopération & Conflits »

2004 « Les périls mondiaux et la gouvernance »

2005 « Face au désordre mondial, le climat et les patrimoines de l’humanité »

2006 « Les mobilités : énergies, transports, flux et innovations"


2007 « Un monde imprévisible »
2008 « Afrique, Environnement, Mondialisation » Brazzaville, Congo

« Priorités, Financements, Gouvernance » Paris

2009 « Coopération et Développement Durable » Forum franco-chinois

« Développement Durable, coopération économique et politique de paix » Jérusalem, Israel


Forum mondial du développement durable à Ouagadougou : ABT milite pour un partenariat équilibré


Du 09 au 11 Octobre, donc à partir de Vendredi prochain, la capitale du Burkina Faso, Ouaga abritera le Forum mondial sur le développement durable. Au nombre des personnalités attendues pour débattre du sujet et participer aux travaux, figure, le président de la Boad, Banque Ouest africaine de développement, le Béninois, Abdoulaye Bio Tchané. Celui- ci y sera en tant que représentant d’une institution intéressée par le développement durable mais aussi et surtout en tant que personne ressource. Il faut dire que la banque Ouest africaine de développement sous l’impulsion de Abdoulaye Bio Tchané a très vite fait sienne cette préoccupation sous jacente du développement et ne lésine pas sur les moyens pour accompagner toutes les initiatives visant à inclure dans toute action de développement cet aspect durable.

D’ailleurs dans un propos paru dans le magazine africain, Jeune Afrique, le président de la Boad donnait son point de vue sur un aspect important de la question, le prochain traité climatique qui devrait être signé au cour de la 15ème Conférence des parties à la convention cadre des nations unis sur le changement climatique et de la 5ème rencontre des parties au protocole de Kyoto prévues à Copenhague du 7 au 18 décembre 2009. Il y plaide pour qu’un nouveau partenariat s’instaure entre l’Afrique et les pays industrialisés qui restent et demeurent quand même les plus gros producteurs de gaz à effet de serre. Pour Abdoulaye Bio Tchané qui fait montre d’une parfaite maîtrise des grands dossiers de ce monde et de l’Afrique plus particulièrement, il parait plus qu’intéressant que les prochains traités sur le climat intègre une dimension plus équitable afin de soutenir les pays en voie de développement notamment ceux d’Afrique dont le Bénin et même d’ailleurs.

Pour ABT, comme l’appellent ses compatriotes, compte tenu de l’enjeu et ses conséquences, l’Afrique ne peut rester en marge, d’autant qu’elle subit de plein fouet les conséquences du réchauffement climatique qui se traduit par la désertification, les inondations, le dérèglement climatique, etc…

Il parait donc opportun qu’elle puisse bénéficier d’un régime d’exception qui consisterait dans le transfert de technologie, dans l’appui à l’élaboration d’actions visant à, au nivaux national, instaurer un cadre institutionnel le, juridique et technique pouvant permettre d’atténuer les risques liés au réchauffement climatique. Ceci soutenu par un financement des pays les plus industrialisés, qui rappelons, demeurent les plus gros producteur de gaz à effet de serre. cause du réchauffement climatique Aussi Abt préconise-t-il- que la communauté internationale offre plus d’opportunités aux pays en développement afin de leur faciliter l’accès au financement de projets de développement pauvre en carbone, pour un meilleur contrôle d’émission de gaz carbonique. Nul doute que la présence à Ouaga de Abt sera d’un apport considérable au cours des débats.

Eric Tchiakpè

http://www.fmdd.fr

vendredi 9 octobre 2009

Successeur piégé… | Editorial de Arimi Choubade

L'après Yayi ? De la revanche anticipée, à plein nez. Aux aspirants à la Marina de s'essayer à de rudes exercices d'endurance. Chaque jour d'émergence apporte sa couche supplémentaire au manuel du « déluge après soi ». La gouvernance du Changement prend des allures d'un paralytique chronique avec plus du tiers des ministères en grève sur une durée de près d'un an sans la perspective d'une sortie de crise durable. La chef de la mission 2009 du Fmi au Bénin a déjà donné le ton du plat de résistance de cet après-là : non maîtrise des dépenses liées au train de vie de l'Etat et primes électoralistes aux travailleurs à la veille de chaque scrutin. Impossible de ne pas se mettre la classe politique à dos si les primes et autres avantages accordés aux membres des institutions que le docteur-président a multipliés par 4 devraient être revus à la baisse. Il vaut mieux ne pas songer aux fameux droits acquis des travailleurs eux aussi bonifiés de ristournes démagogiques. Or le budget national n'est pas extensible à souhait et repose sur les impôts et taxes perçus auprès de citoyens eux aussi très très pauvres.

Personne n'ose songer à l'héritage politique avec les acquis de la conférence nationale sur le grill de façon constante. Le cas des municipales. On peut imaginer le genre d'élection à prévoir dans la perspective du renouvellement des conseils municipaux en 2013. Lorsque viendra le moment de solder les chamboulements imposés au régime électoral municipal. Le démarrage des mandats municipaux prévus pour 15 jours après la proclamation des résultats par la Commission électorale nationale autonome (Cena) a été étalé sur plusieurs semaines voire plusieurs mois, au cas par cas. Ainsi, des conseils municipaux vont boucler la durée de leur mandat de 5 ans des semaines voire des années après d'autres. Ce qui obligerait l'organisme en charge d'organiser ce scrutin des municipales 2013, la Cena, d'étendre ses activités sur plusieurs années au lieu des trois mois à 6 mois habituels. Une déstructuration du processus électoral des communes dont les effets poursuivront des générations d'acteurs de la vie publique. À moins d'une initiative législative pouvant décréter un genre d'harmonisation des mandats électifs locaux. Le passage du Changement aurait donc imposé au Bénin de vivre une nouvelle transition plus d'une décennie après la conférence nationale des forces vives de février 1990.

Le ou les probables successeurs peuvent néanmoins se réjouir de l'absence de réflexe de planificateur du prince du Changement rattrapé par certains de ses dosages hérétiques impossibles de contenir jusqu'à la fin de mandat. On voit mal le gouvernement continuer à payer certaines primes redondantes aux bénéficiaires sans pulvériser les équilibres budgétaires. C'est vrai que la ruse prépare déjà une parade appropriée à travers l'émission d'un autre emprunt obligataire visant à alourdir davantage la dette intérieure. Malheureusement le piège fonctionne par que pour le (ou les) successeur potentiel au palais de la Marina. On se doute bien qu'un seul mandat présidentiel ou qu'une seule génération de Béninois ne puissent parvenir à expier les extravagances des émergents décidés à pousser leur excentricités jusqu'aux extrêmes possibles. Les plus fatalistes diront que c'est tout le peuple qui paie pour un péché collectif. Peut-être la naïveté d'avoir cru au sauveur providentiel.

Avis au (ou aux) successeur...


Arimi Choubade

Rédigé le 09 octobre 2009 : http://arimi.freehostia.com/spip.php?article590

mercredi 7 octobre 2009

ECONOMIE | Le Bénin lance un emprunt obligataire de 36,5 milliards de francs CFA pour apurer ses dettes intérieures


APA-Cotonou (Bénin) Le gouvernement béninois vient de lancer un emprunt obligataire par appel public à l’épargne, dénommé « Emprunt Trésor public béninois 6,5 pour cent 2009-2016 », a appris mercredi APA, de source officielle à Cotonou.

«D’un montant indicatif de 36,5 milliards de francs CFA, cette émission d’obligations du Trésor vise à mobiliser l’épargne des personnes physiques et morales de l’espace en vue d’apurer les arriérés intérieurs du Bénin », indique une note d’information.

L'emprunt est un ensemble de titres négociables dans tous les pays membres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA),

Selon le texte, dont une copie est parvenue à APA, la valeur nominale de l’obligation, qui est de 10 000 francs CFA est à la portée de toutes les catégories socio professionnelles de l'espace UEMOA.


MT/mn/APA
2009-10-07 13:57:37
http://www.apanews.net/fr_article.php?id_article=108403

mardi 6 octobre 2009

Climat d’insécurité au Bénin : Salim, le fils de Bio Tchané échappe à un assassinat

Salim Bio Tchané, fils du président de la Banque ouest africaine de développement (Boad) vient d’échapper à un coup. Kidnapping ou assassinat ? Difficile de le dire. Une chose est sûre ; des individus armés ont fait irruption dans ses bureaux hier lundi 05 octobre 2009 à Cotonou pour accomplir une sinistre mission. Mais leur cible ne se trouvait pas sur les lieux et ils sont repartis après avoir brutalisé son collaborateur immédiat.

Qui en veut à Salim Bio Tchané ? En attendant de retrouver ses ennemis, sa sécurité est menacée Selon nos informations, hier lundi 5 octobre, aux environs de 13 heures, des hommes armés ont surgi dans sa société à Cotonou pour réclamer sa tête sans aucune autre forme de procès. Mais ils ne l’ont pas eue. Le fils de l’actuel président de la Boad, par un heureux hasard, n’était pas sur place quand les assaillants sont arrivés dans l’espoir de lui faire la peau. Personne ne peut dire avec exactitude, ce qu’ils comptaient faire de lui. L’assassiner ? Le kidnapper ? Toutes les interrogations sont sur les lèvres après le passage hier des individus non encore identifiés. Même s’ils n’ont pas réussi leur coup, ils ont néanmoins signifié que l’homme est devenu une cible à abattre. Etant donné qu’ils sont venus et repartis sans être inquiéter, ils pourraient bien récidiver. En effet, après avoir fait discrètement irruption dans le bâtiment abritant la société « Elpis Technologie », spécialisée en ingénierie informatique et située face au hall des arts de Cotonou sur le boulevard St Michel, les deux individus armés se sont dirigés directement vers un bureau. Ils tombent sur le directeur général adjoint de ladite société, Wilfrid Codjia. Surpris de les voir brusquement, il s’empresse de se lever pour les saluer et s’enquérir de l’objet de leur présence. Mais c’était compter sans leur intention. Il a été aussitôt maîtrisé par l’un des visiteurs, un homme de teint noir, la quarantaine et habillé en chemise à manches courtes. Le menaçant au moyen de son pistolet, l’assaillant lui intime d’ordre d’indiquer où se trouvait Salim Bio Tchané, le directeur général de « Elpis Technologie ».

Pendant qu’il le brutalisait avec son arme braquée sur lui, l’autre assaillant, teint bronzé, la trentaine et habillé en pantalon Jeans plus tee-shirt, se lance dans une fouille systématique des bureaux. Il les ouvre l’un après l’autre, sans oublier la cuisine, la véranda et les toilettes. Insistant sous un ton menaçant « Où est Salim ? » « Où est-il ? », l’assaillant affichait sa détermination d’en découdre avec le Dg de « Elpis Technologie ». Mais l’homme à abattre était introuvable. Pendant plus de 5 minutes, son adjoint réduit au silence et la trouille au ventre, n’a pipé mot au risque de se faire sauter la cervelle. Pendant ce temps, à l’extérieur, les colocataires n’ont rien compris, ni même exprimé le moindre soupçon. Laissé de fouiller de fond en comble sans succès les bureaux, un des agresseurs lance à son acolyte « On y va « Gg » ». Un sobriquet certainement. Les deux se sont retirés prenant le soin de protéger leurs arrières avec leurs armes au poing. A la suite de quoi, les voisins ont été informés de ce coup manqué.Alertée après le départ des agresseurs, la police nationale, fidèle à ses habitudes n’a pas cru devoir répondre promptement. Elle a prétexté de manque de moyen pour exiger un véhicule avant de se déplacer. Après le constat, elle a promis ouvrir une enquête.

Est-il juste de lier ce cas d’insécurité à un acte politique ? Tout porte à le croire dans la mesure, où les deux hommes n’avaient pour cible que le fils de Abdoulaye Bio Tchané, dont la candidature aux élections présidentielles de 2011 fait peur au régime en place. L’autre élément qui fait penser que les assaillants étaient en mission, est le fait qu’ils n’ont rien emporté dans le retrait. Pourtant, des objets de valeur étaient largement à leur portée. Ce n’est pas pour la première fois dans leur retrait que des individus de même acabit ne s’intéressent pas aux objets de valeur. Le premier exemple qu’on peut citer et qui n’est pas forcément le plus illustratif, mais l’un des derniers, est le cambriolage perpétré au siège de la Renaissance du Bénin. Ajouté à ce qui vient de se produire même si la dernière cible n’est pas à comparer aux Soglo, on peut affirmer que le climat d’insécurité prend des proportions inquiétantes à mesure que les élections de 2011 approchent. Si dans le coup contre le symbole de la Rb on y a trouvé des manœuvres d’intimidation contre un potentiel candidat, il n’en demeure pas moins avec celui d’hier.

FN

Publié par Le Matinal du 06 Octobre 2009

http://www.actubenin.com/spip.php?article17860

dimanche 4 octobre 2009

ABT - Seize mois de présidence BOAD : priorité à l’énergie et à l’agriculture

Dès sa prise de fonction, à la fin du premier trimestre 2008, le président de la BOAD a engagé l’élaboration du plan stratégique 2009-2013 de la Banque par un processus participatif ayant conduit à l’adoption dudit plan stratégique en septembre 2008.

Parallèlement, sous son impulsion, la Banque a joué un rôle de premier plan dans la recherche de solutions face à la crise des produits pétroliers et la hausse des prix des produits alimentaires en 2008 : la BOAD a consacré plus de 13 milliards de prêts au programme d’urgence de soutien au secteur agricole des Etats membres et a obtenu l’accord du Conseil des ministres pour la mobilisation de 100 milliards FCFA pour le financement de l’agriculture afin de garantir la sécurité alimentaire dans la sous-région.

La BOAD prend également une part active à la recherche d’une solution globale contre le déficit énergétique dans l’UEMOA. Ainsi, elle participe à l’élaboration et à la finalisation de l’Initiative Régionale pour l’Energie Durable (IRED) qui prévoit la création d’un Fonds dédié à l’énergie dans la sous-région.

Concernant la situation patrimoniale, le total du bilan de la Banque est passé de 1 097,86 milliards FCFA au 31 décembre 2007 à 1 195,09 milliards FCFA au 31 décembre 2008, soit une progression de 8,86%. Les fonds propres sont passés de 129 milliards FCFA en 2006 à 136 milliards FCFA en 2007 et à 143 milliards FCFA au 31 décembre 2008.

De même, le bénéfice net au 31 décembre 2008 s’élève à 2,16 milliards, contre 1,25 milliard FCFA à fin 2007, soit une progression de 72,8%.

Pour l’année 2009, les réalisations à mi-parcours de l’année excèdent d’environ 20% les réalisations annuelles moyennes observées au cours des trois derniers exercices. La Banque s’implique pleinement dans le financement des programmes de relance de l’agriculture vivrière et de l’investissement privé agricole à travers un programme agricole spécial démarré en 2008 et la création d’un fonds d’investissement pour l’Agriculture en Afrique. La Banque s’attèle, par ailleurs, à concourir à la réalisation d’autres programmes dans le domaine de l’énergie et du marché hypothécaire de l’UEMOA. Pour soutenir ces grands chantiers sus-visés, un plaidoyer est fait au niveau régional et mondial en direction d’un plus grand nombre de partenaires en vue de mobiliser des ressources.

En matière de gestion interne, le système d’information de la Banque est en pleine mutation. Un Plan de Continuité d’Activités est en cours d’élaboration.


Source : Les Afriques - http://www.lesafriques.com/actualite/boad-nous-allons-realiser-en-2009-les-objectifs-fixes-pour.html?Itemid=89?articleid=19359

vendredi 2 octobre 2009

Convention de ligne de crédit BOAD/AFD

Communiqué de presse

Le lundi 28 septembre 2009, le Président de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) a effectué une visite de travail au siège de l'Agence Française de Développement (AFD) à Paris.

Cette visite s'inscrit dans le cadre des actions qu'entreprend la BOAD pour renforcer les liens de coopération avec les partenaires extérieurs et mobiliser des ressources pour soutenir les Etats membres de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) dans leurs efforts de développement.

Au cours de cette rencontre, Monsieur Abdoulaye BIO-TCHANE, Président de la BOAD et Monsieur Jean-Michel SEVERINO, Directeur Général de l'AFD ont procédé à la signature de deux conventions de financement.

Par la première convention, l'AFD consent à la BOAD une ligne de crédit d'un montant de cinquante millions (50 000 000) d'euros destiné au financement des projets de développement agricole et rural concourant à la sécurité alimentaire des pays de l'UEMOA.

Par la seconde convention, l'AFD met à la disposition de la BOAD une subvention d'un montant de cinq cent mille (500 000) euros destinée au renforcement des capacités opérationnelles de la Banque par l'organisation de missions conjointes BOAD-AFD, d'ateliers d'échanges d'expériences, et par la formation et la réalisation d'études générales ou spécifiques.


Ces deux conventions permettront ainsi à la BOAD non seulement de renforcer ses capacités financières et opérationnelles en faveur du développement agricole et rural de la zone UEMOA, mais aussi de consolider son rôle d'intermédiaire financier sous-régional.

Le total des ressources de l'AFD mises à la disposition de la BOAD s'élève à 116,2 millions d'euros, soit 79 milliards de francs CFA dont trois milliards (3 000 000 000) de francs CFA de ressources non remboursables.

La BOAD se félicite des relations de coopération privilégiées exemplaires qui ont toujours existé entre elle et l'AFD.


Fait à Paris, le 28 septembre 2009

Sékou SYLLA
Directeur de la Communication,
du Marketing et de la Gestion du Savoir p.i.