samedi 10 octobre 2009

Forum mondial du développement durable à Ouagadougou : ABT milite pour un partenariat équilibré


Du 09 au 11 Octobre, donc à partir de Vendredi prochain, la capitale du Burkina Faso, Ouaga abritera le Forum mondial sur le développement durable. Au nombre des personnalités attendues pour débattre du sujet et participer aux travaux, figure, le président de la Boad, Banque Ouest africaine de développement, le Béninois, Abdoulaye Bio Tchané. Celui- ci y sera en tant que représentant d’une institution intéressée par le développement durable mais aussi et surtout en tant que personne ressource. Il faut dire que la banque Ouest africaine de développement sous l’impulsion de Abdoulaye Bio Tchané a très vite fait sienne cette préoccupation sous jacente du développement et ne lésine pas sur les moyens pour accompagner toutes les initiatives visant à inclure dans toute action de développement cet aspect durable.

D’ailleurs dans un propos paru dans le magazine africain, Jeune Afrique, le président de la Boad donnait son point de vue sur un aspect important de la question, le prochain traité climatique qui devrait être signé au cour de la 15ème Conférence des parties à la convention cadre des nations unis sur le changement climatique et de la 5ème rencontre des parties au protocole de Kyoto prévues à Copenhague du 7 au 18 décembre 2009. Il y plaide pour qu’un nouveau partenariat s’instaure entre l’Afrique et les pays industrialisés qui restent et demeurent quand même les plus gros producteurs de gaz à effet de serre. Pour Abdoulaye Bio Tchané qui fait montre d’une parfaite maîtrise des grands dossiers de ce monde et de l’Afrique plus particulièrement, il parait plus qu’intéressant que les prochains traités sur le climat intègre une dimension plus équitable afin de soutenir les pays en voie de développement notamment ceux d’Afrique dont le Bénin et même d’ailleurs.

Pour ABT, comme l’appellent ses compatriotes, compte tenu de l’enjeu et ses conséquences, l’Afrique ne peut rester en marge, d’autant qu’elle subit de plein fouet les conséquences du réchauffement climatique qui se traduit par la désertification, les inondations, le dérèglement climatique, etc…

Il parait donc opportun qu’elle puisse bénéficier d’un régime d’exception qui consisterait dans le transfert de technologie, dans l’appui à l’élaboration d’actions visant à, au nivaux national, instaurer un cadre institutionnel le, juridique et technique pouvant permettre d’atténuer les risques liés au réchauffement climatique. Ceci soutenu par un financement des pays les plus industrialisés, qui rappelons, demeurent les plus gros producteur de gaz à effet de serre. cause du réchauffement climatique Aussi Abt préconise-t-il- que la communauté internationale offre plus d’opportunités aux pays en développement afin de leur faciliter l’accès au financement de projets de développement pauvre en carbone, pour un meilleur contrôle d’émission de gaz carbonique. Nul doute que la présence à Ouaga de Abt sera d’un apport considérable au cours des débats.

Eric Tchiakpè

http://www.fmdd.fr

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire